
La Tribu Van Meerbeeck
23/12/2008
A 10 jours d'un nouveau départ!

09/11/2008
Kenyan Honeymoon
Les zèbres se tâtent, avant qu'ils ne s'élancent pour croiser la rivière en quête d'herbe plus verte.
Ce phénomène est le fameux 'crossing' de la migration... Spectaculaire!
- Les couleurs du peuple Masai -
21/10/2008
Het kriebelt ....
Je moet maar eens gaan kijken bij antonymuriel.blogspot.com en dan hoef ik er niet veel meer woorden op te plakken.
Het kriebelt ook bij ons ...
23/06/2008
Un nouveau départ


Un tout grand merci à Muriel et Antony d’être venus jusqu’ici pour passer de si bons moments ensemble et d'avoir ainsi renforcé encore cette grande amitié. C’est un premier essai de vacances ensemble, et je suis certaine que d’autres suivront, quand le moment sera venu de découvrir d’autres pays, d’autres paysages et de faire de nouvelles rencontres !
Après leur départ – et comme ils n’ont pas encore récupéré leurs bagages, c’est un peu comme s’ils voyageaient encore ;-) C’est pénible les vacances !- est venu un autre hôte, un peu plus Argentin encore, droit de Tandil. Gaston Verellen est venu pour nous saluer lors de notre dernier weekend. A cette même occasion, nous avons découvert samedi soir les talents culinaires (et l’appart) de Charly, copain de Sofia, ainsi qu’une Maria (toujours Verellen) fort en forme ;-) !

17/06/2008










14/06/2008
NOA
La route du lendemain, lundi, nous a mené par l impressionnant site de ruines Quilmes, le charmant village de Cafayate, où nous avons veloté le lendemain entre les dunes, les vignes et la fabrique à fromage de chèvre! La route pour Salta que nous avons reprise le soir, nous a fait découvrir la splendide Quebrada de las Conchas. Vallée rocheuse aux formations impressionnantes... sous un soleil couchant, on s'est remplis le regard de beaux paysages. Mercredi et jeudi, notre voiture de location nous a mené dans la Quebrada de Humahuaca, autre vallée montagneuse à la palette de couleurs rougatres magnifiques. Hier soir, jeudi, nous avons rejoint Salta 'la linda' où Pierre s'est joint à nous pour le weekend vendredi après-midi. Au programme: départ de bonne heure demain matin direction le train de nuages, pour rejoindre par la ruta 40 les salars 'salinas grandes' et reloger dans le petit paradis de Tilcara, perché dans la même quebrada de Humahuaca. Ca c'est pour le parcours 'géographique'. Le tout est pimenté de bons petits vins, charmantes rencontres et beaucoup de bons moments d'amitié!
Je tâcherai de vous mettre tout ca en image depuis Buenos Aires!
06/06/2008
La Belgique, un aller-retour en dix jours
Cela avait d’ailleurs commencé dès le BBQ d’arrivée surprise plus très surprise mais bien très amusant ! Merci à Gilles et Anne Laure pour la réalisation, et à Pierre pour la délégation ;-)
Le retour vers l’Argentine s’annonce déjà tumultueux : Pierre a entendu de son chauffeur de tax i- donc c’est d’OFFICE vrai ! – ce matin que les camionneurs coupent les routes depuis mardi, que le Campo dit que c’est donc leur faute, et par conséquence celle du gouvernement (fort ami-ami avec le représentant du syndicat des camionneurs ;-)) s’il manque de nourriture dans quelques jours ! Bref, ça sent les magasins vides, les freezers remplis. Mais ça annonce aussi quelques difficultés pour rejoindre Muriel et Antony en bus à Cordoba vendredi nuit, ainsi que de voyager en tuture de location pendant 10 jours.
Ah oui, autre changement au planning – Accenture-related celui-là – c’est qu’au lieu de voyager à 4, je voyagerai seule avec Muriel et Antony (si les routes nous le permettent) car Pierre ne peut plus prendre congé finalement : -(
Bref, mes trois dernières semaines en Argentine semblent s’annoncer bien comme il se doit : à sursauts et rebondissements ! Ne serait-ce pas un peu barbant et trop simple si tout se passait normalement ?!
22/05/2008
Touch and countdown
Countdown pour moi: dans 7 heures mon premier vol pour Sao Paulo, puis sur Zurich pour attérir demain, vendredi, à 14h à Zaventem!
Au programme une dizaine de jours en Belgique! Quand on revient à Buenos Aires, c'est pour voyager, donc on a déjà vidé un maximum l'appart, et il faut dire que du coup, ca sent 'la fin' depuis quelques jours. Un 'dernier' verre bien sympathique avec Sofie, Charlie et Maria, et quelques jours dans les bagages :-)
J'ai finalement décidé de mettre quelques photos du quartier où j'ai travaillé sur internet. Pour ne pas les publier trop 'publiquement', je les ai mises sur mon account facebook et vous n'y verez pas les personnes courageuses qui y habitent, seulement les maisons. Je pense cependant que c'est important de vous montrer tous les côtés de Buenos Aires. Dans capital federal, certe c'est chic, design et bien. Les traces de pauvreté se voient avec les cartoneros, qui viennent vider les poubelles tous les soirs, la nuit tombée, à la recherce de carton. Ils revendent ensuite au kilo. Une sorte de chaîne de 'triage' (in)humaine. Ou encore, sous certains ponts, à certains coins de rue, quelques familles sans abris qui s'installent. En plus grand nombre, comme sous l'accès d'autoroute près de la gare de Retiro, des 'villas' entières où vivent dans des situations très précaires des milliers de gens les uns sur les autres.
Dans le quartier où j'ai travaillé, à peine des maisons à étages, quelques rues en macadam, sinon de la terre. Pour être 'proche de la ville', à 35 km, et proche des accès d'autoroutes, c'est très 'in' d'y construire des 'country's: quartier entièrement fermé et privé. toutes des belles maisons, piscine, sécurité, parfois même propre superette, pompe à essence, et biensûr, toujours le service de sécurité. Et à quelques mètres de là, à l'extérieur du mur, les familles vivent sous un toît de chappe, aux murs de cartons, de bois, et parents et enfants partagent la même chambre de 8m². Le cri des enfants qui jouent est le même des deux côtés du mur, mais les uns jouent dans la piscine, les autres dans les décombres. Des deux côtés les parents se soucient d'un revenu familial, mais il peut être dix fois plus bas à l'extérieur du mur: inside de 2000 à 3000 pesos pour un bon revenu moyen (soit de 4 à 600€) contre 300 - 1000 pesos pour les revenus habituels de 'mes' familles. (de 60€ à 200€)
Et si les histoires vous touchent, vous pouvez biensûr passer par www.helpargentina.org et y sélectionner la fundacion Sagrada Familia pour faire un don!
Sur ce, à bientôt en Belgique !
19/05/2008
Mendoza!






15/05/2008
Video protestation
Enfin réussi à mettre la vidéo online de nos voisins, tapant sur les casserolles dimanche soir passé!
Et avant que le weekend ne nous emmène, un petit point: cette semaine j'ai clôturé mon boulot: gâteau dulce de leche lundi avec les collègues, et encore 4 visites mardi. La dernière dame me restera en souvenir encore bien longtemps. Elle vit dans une cassilla de bois, avec 2 pièces. Dans l'une une cuisinière, une table et 4 chaises, le tout entouré de beaucoup, beaucoup de brol. Des bouteilles vides, des vêtements, du materiel de construction du papa, ... Dans l'autre, un tapis de lits: tous y dorment. Les parents et leurs 5 enfants. Après avoir attendu quelques minutes à l'extérieur, le temps qu'elle range un peu, j'imagine, j'ai pu rentrer pour m'asseoir. Sur la chaise des restants de nourritures, des enfants sales, une odeur pénétrante... Le toit en taule qui fuite - ils ont colé des demies bouteilles en plastique sous les fuites, pour récuperer l'eau et la laisser couler vers dehors. Différentes planches forment les murs, mais n'abritent pas du froid, de la pluie.
Avec le crédit, elle compte commencer à zéro. Construire sa maison de 'material', dont elle rêve depuis toujours. Ils la rêvent grande, avec un étage (rare dans le quartier!), et une chambre pour eux, une ou deux autres pour les enfants. Une salle de bain à l'intérieur, qui viendra remplacer l'espèce de feuillée qu'ils ont pour l'instant. Elle sait qu'avec les premiers 100€ elle ne pourra pas encore faire grand chose, et que leur rêve en est un à longue durée. Mais quand on discutte encore un peu sur le 'troittoir' et que de là elle regarde son terrain, je vois ses yeux qui brillent quand elle parle de son rêve. Je suis certaine qu'elle ne voit pas le même tas de planches, les crasses, le désordre, les enfants sales, ... comme moi. Ces yeux brillent, parce qu'elle voit déjà ce que sera sa maison digne de ce nom dans quelques années.
Il me restait juste les rapports à faire, et c'est la fin de ma vie 'normale' ici, commence maintenant des vols, des vacances, et des tas d'autres projets. A très court terme, soit demain vendredi: nous avons su booker encore un vol pour Mendoza, d'où nous rentrerons lundi matin! Espérons qu'on passe un weekend sans pluie, sans paros (c'est pour ca qu'on prend LAN et pas AUSTRAL qu'est en difficulté), ca nous changerait de nos excursions précédentes.
D'autant que les difficultés sont assurées déjà pour Pierre, qui avait son vol Air France départ jeudi 22, arrivée le 23 à Bruxelles en train. Et voilà que Air France et SNCF font la grève .. le 22!
14/05/2008
les jours normaux s'écoulent

Sinon dimanche nous avons été loin, TRES loin ;-) Une heure dans le bus 92 pour arriver dans le quartier de Mataderos, à l’ouest de Capital Federal, mais encore à l’intérieur de la ceinture. Il y a là un feria de choses artisanales, bien typiques. Plus si intégrés que ça, vous allez vous dire, mais sachez que la foire semble bien populaire ! Les viejos y dansent le tango, mais aussi du folklo, beaucoup de familles entières, qui s’installent ensuite dans le parc avec le mate, … Pierre et moi ne sommes pas très ‘achats’, alors on s’était forcé de revenir avec 8 choses ! Bien, c’est raté, on a réussi à en acheter seulement deux, et comme d’habitude, on reste surtout avec le souvenir ‘mental’ ;-) Et le soir, nous avons été piquer une tête au restau Milion dont on entend souvent parler. Dans une magnifique bâtisse, lieu très hip & trendy, et puis chic et cher aussi ;) Donc après deux cocktails, on est rentrés chez nous pour un bon steak chimichurri home made!

08/05/2008
Buenos Aires otra vez ?
- De landbouwproducenten ofte 'el Campo' heeft na de mislukking van 30 dagen onderhandelingen met de overheid, beslist terug over te gaan tot protestacties. Dit omdat de overheid de verhoging van exporttaxen niet volledig heeft willen herzien. (Pierre verbeter me als ik me vergis ...) Verschillende Rutas zijn geblokkeerd of met vertragingsmanoevers, en toch lijkt voorlopig de binnenlandse consumptie niet geviseerd, enkel de producten die voor export bedoeld zijn (granen voornamelijk). Het zou dus niet meteen moeten escaleren tot lege beenhouwers, tekorten aan vlees, melk, ... zoals rond Pasen het geval was.
- De humo van de enorme branden is nog maar net vertrokken, of er komen alweer nieuwe wolken over Buenos Aires! Sinds deze middag luidt het "las cenizas llegaron a Bs As": de volkaanassen zijn tot in Bs As geraakt. Ze komen van de volkaan Chaiten in Chili, die sinds enkele dagen hevig van zich laat horen, terwijl men dacht dat ie vredig aan het slapen was. De gevolgen zijn vooral in de regio ginder serieus: zo zouden in El Bolson (stadje ten Zuiden van Bariloche, dus in Argentinië) de mensen geen kraantjeswater meer mogen drinken, de scholen gesloten zijn. Ze vrezen voor de groei van planten en dieren...
Dat alles belooft, want we waren nog wel wat van plan. Dit weekend blijven we nog in Bs As, voor de verjaardag van Sofia, ik ga iets drinken met mijn 3 maatschappelijk assisten-collega's, we willen - eindelijk - naar het Malba museum, ... Volgend weekend dachten we dan naar Mendoza te gaan, de wijnroute te 'proeven', ... Ik kijk wel een beetje wantrouwend naar die vulkaan, die wel eens roet in het eten zou kunnen gooien.
Hoe dan ook, op donderdag 22 mei gaan we beiden (een andere) vlieger op, en we landen op vrijdag 23 mei in Belgenland! We kijken wel uit naar jullie zon; het is in België namelijk warmer dan hier! We ontwaken met een 7tal graden, en met een helderblauwe lucht warmt het op de middag op tot een verlegen 20 graden. Op dus naar de zon, en ook een gezonde dosis vrienden, familie en heel wat huwelijks-to do's!
In de week van 2 juni komen we dan terug naar Bs As (alweer op verschillende vliegers uiteraard) omdat Muriel en Antony ons hier opwachten om naar het Noorden te trekken gedurende twee weken!
07/05/2008
Sao Paulo
Nous étions partis à Sao Paulo sans planning, programme, desiderata, rien, nada! Au grand étonnement d’Ignace d’ailleurs, qui pensait me connaître comme étant du genre à préparer en détail des voyages! ;-) Quelle drôle d’idée ! Notre envie était de voir où et comment vivent Ignace, Sylvia et Bia. De découvrir leur chez eux, leur petite vie là-bas. On soupçonnait un ‘bon vivre’, de bons repas et un petit verre de temps en temps. On a eu exactement ça : un très bon weekend, extrêmement sympathique ! Sylvia et Ignace nous ont amenés de gauche à droite, de quoi avoir un petit aperçu de leur vie brésilienne !
Jeudi et vendredi nous étions dans la campagne, à Itapetininga, où Sylvia a une charmante petite maison. Ignace nous a montré les fermes, la pépinière, ses plantations ; nous avons vu la ‘ville’ ; on s’est fait drachés plus d’une fois, du coup, petit feu agréable, délicieux sole mio, bon petit vin et des apéros ‘caipirinha uit het vuistje’ avec des fruits de la passion tous frais ; -) Après un cours de cuisine, comprenant ‘couper un ognon’, ‘faire du chimichurri’, Pierre a suivit un cours de moto (sous la pluie, dans les hautes herbes avec la pénombre de la nuit s’installant, et deux ‘pubers op leeftijd’ sur la moto… Qui devine les conséquences ?? moi je n’oserais JAMAIS cafter en tous cas, c’est pas du tout mon style, donc je m’abstiens comme TOUJOURS!) Vendredi soir retour à Sao Paulo pour manger de terribles viandes sur ‘sabre’ comme Pierre voulait ! Samedi nous avons alors été amenés à la mer !
Les pluies s’en étaient allées, et faisaient place à un soleil et des températures plus douces ! De quoi faire un bon plongeon dans la mer et se dire que le Brésil, ça vaudrait bien encore un détour et quelques jours en plus!
Samedi soir nous avons goûté le home made chimichurri, du sole mio, des délicieux rognons (qui me faisaient pensé à la cuisine de ma maman !) et une nouvelle soirée très agréable ! Pour dimanche faire une nouvelle découverte : d’abord ‘leur’ parc, où ils vont courir tous les matins, puis le jockey club, où les hommes ont perdu tout leur argent! (bien 10 reales je pense !)Avant de reprendre l’avion et voir la ville du haut du ciel, nous l’avons vue du haut d’une terrasse d’hôtel. Un dernier café, un dernier babbel, et retour sur Buenos Aires après un très bon weekend passé chez nos voisins du Nord !
05/05/2008
Back from Brasil
30/04/2008
Inhaalmanoevre 1
Maandag begon dan ook voor mij een nieuwe week: naar het bureau in San Isidro voor wat administratie. Op dinsdag heb ik ’s ochtends een eerste ‘les’ Frans gegeven aan María, en doordat ik op de middag langs de dokter ben geweest, heb ik mijn bus 68 pas rond 3u genomen. Aangekomen rond 17u in Alberti, waren het duidelijk zeer drukke spreekuren voor collega (andere) María. En al zijn we reeds kort voor 18u vertrokken – en had ik dus 4 uur op bussen gezeten voor 45min ter plaatse! – het was enorm intens geweest. Elke dag zijn er twee spreekuren, en mensen komen ofwel informeren naar het project, of papieren afgeven, zich inschrijven, enzovoort. Woensdag ben ik dan een groep gaan bezoeken. Het is een groep met 4 families (meestal zijn dat er 3) en daarvan waren er drie thuis. Twee leven op hetzelfde terrein, want de mama gaat een krediet aan om haar houten dak te vervangen door golfplaten, en haar dochter gaat een raam en een deur kopen. Zij leeft achteraan met haar man, kindje van 1 jaar en over enkele weken een pasgeborene. Ze wonen met 3 in een kamer van 3 op 3, met bakstenen muren, betonvloer. Slaapkamer, living en keuken alles in één dus. En voor het wassen en plassen, gebruiken ze de badkamer van de moeder. Ze hebben wel een deuropening en raamopeningen, maar er steekt nog niets in. ’s Ochtends is het hier de komende dagen 5 à 6 graden. Niet zo’n warm nest dus voor kleintjes. Voor volwassenen trouwens ook niet.
Het derde gezin, is een vrouw en haar vier kinderen. Ze leeft samen met haar nieuwe vriend. Allen gezellig in eenzelfde kamer. Met het krediet wil ze een ouderlijke slaapkamer bouwen, en een afscheiding tussen de meisjes en de jongens.
Ik doe de huisbezoeken enorm graag, en ik vind het in het begin altijd een beetje spannend. Niet alleen omdat ik midden hun leven kom te staan. Ook omdat ik dan door aarden straatjes, met een rugzakje en een stratenplan loop, zo blond als maar kan zijn. Bovendien – in tegenstelling tot in Capital Federal – zijn er ginder veel minder ‘blanke’ types. Mijn hypothese is dat zuid-amerikaanse imigranten doorgaans armer waren (en zijn) en dus in arme buitenbuurten wonen, in tegenstelling tot de Europese oude en nieuwe migranten die in het veel chiquere capital federal wonen en werken. Om maar te zeggen dat ik daar opval, al valt dat beter mee dan in Honduras en is het hier bovendien doorgaans vele veiliger!

Verder hebben we een speciaal weekenduitstapje achter de rug. We zijn naar Rosario geweest, derde grootste stad van Argentinië, driehonderd kilometer ten Noorden van Buenos Aires, langs de Parana rivier. Normaal gingen Charlie en Sophie mee, maar door omstandigheden zijn Pierre en ik met twee moeten gaan. Ja, ’t leven kan hard zijn ;-) We hadden een autootje gehuurd en hebben eerst onze zenuwen getest door in vol spitsuur heel Capital Federal te doorkruisen. Aangekomen in Rosario Hostel, alwaar een hartelijk onthaal, krijgen we de enige doubleroom toegewezen: tussen straat, inkomhal en inkomdeur … Ik mocht van Pierre met mijn oordopjes slapen (ja, vind dat niet het meest sexy attribuut, dus ik vraag dat meestal braaf J kwestie van hem erop voor te bereiden ook) Toch heeft het niet mogen baten.. heb niet veel slaap gehad en voelde dat ook zaterdag. Spontane belachelijke huilbuien die even vlotjes overslaan in lachbuien. Veel uitleg hoeft het niet zeker! Na de regenbuien dan van ’s ochtends zijn we toch te voet de stad ingetrokken, en de hemel heeft ook wel even zijn best gedaan. In Rosario ligt het ‘monument van de vlag’ waar voor het eerst de Argentijnse vlag werd gehesen. Naast heel wat mooi architectuur, hebben ze ook een mooie rivierdijk, kilometers lang, en ondanks de rust die er nu heerste, kan je raden aan de vele ‘strandbars’ met Bob Marley muziek dat het hier in de zomer zwart van het volk ziet! In een oude graansilo hebben ze een museum moderne kunst ondergebracht, ook dat hebben we gezien. ’s Avonds hebben we voor de zoveelste keer genoten van zalig Argentijns vlees & een wijntje voordat we in bed zijn gekropen in onze nieuw verworven rustoord: een slaapzaal helemaal achteraan :-) Zalig!

- 'Hond doet pipi' standbeeld trekt nieuwsgierige kindjes aan voor het museum-
Alleen was zondag het aangename weertje verdwenen, en hebben we het na 3 uurtjes rond een kop koffie wachten, opgegeven. Het regende dat het niet meer mooi was. Dus dachten we nog een museempje mee te pikken en rond 15u waren we onderweg naar Buenos Aires.

Onderweg.
Beeld je in: je neemt de auto in Oostende. Je begint op de autosnelweg, en na 15minuutjes, laat je je door de politie omleiden wegens afsluiten van de autostrade. Je komt op een plaatselijke weg terecht, waar een vrachtwagen het noodzakelijk vond de berm van dichterbij te bekijken, en zich dwars over de weg te ‘placeren’. Twee uur gaan voorbij. Je herneemt – met de glimlach – je route. Je komt in blok aan op de nieuwe autostrade, en het begint te schemeren. Normaal. Bedenk dan dat er hevige branden woeden (ja, nog altijd) en om je dat in te beelden, installeer je best een rookblazer op je motorkap en je schakelt die in. Doe de zon uit, koplampen aan. (Mistlichten niet, bestaan niet op je gehuurde auto) En rijd verder. Zo’n 70km, in iets meer dan twee uur tijd. Uiteraard moet het spannend blijven: ook deze ruta wordt afgesloten. Verplichte omleiding naar de ruta 7 (logisch, de 8 en 9 heb net gedaan hé ;-)) Het is nog steeds donker, je rijdt in, op, onder en door wolken rook. Je mag niet te ver blijven van de auto voor je, want die duidt je de richting aan, maar ook niet te dichtbij, logisch, vooral omdat er al wel eens plots wordt stilgestaan. Bovendien, ben je na zoveel uren “rijden” ferm gedesoriënteerd. Je merkt namelijk niet echt meer of je nog vooruit gaat of niet. De wegmarkering zie je toch niet, enkel de twee lichten van de auto voor je. (Naast het kaartlezen, bestond mijn taak er dus in af en toe tegen Pierre te zeggen: je rijdt nog, of, ik zou nu naast de auto moeten lopen, dan weer ‘stappen’, of ‘fietsen’. Dat was zowat de variatie aan snelheden)
Het is iets na 22u, we zijn al 7 uur onderweg, in België zijn we zowat Namen gepasseerd zeker. En daar sluiten ze opnieuw de autosnelweg af, ja de 7, waar we naartoe aan het rijden waren. (kwestie van het frustratieniveau hoog te houden: ze sluiten af nét twee auto’s voor ons….) Anyway, verder omgeleid, deze keer naar Mercedes, en via de route 5 kunnen we eindelijk richting Buenos Aires rijden. We rijden uit de rookwolken, en ondanks hevige stortbuien (alerta meteorologica) en wat mist, kunnen we eindelijk wat snelheid nemen. Iets voor 1u ’s nacht komen we aan. Om terug te keren naar het Belgisch voorbeeld: proficiat, t is alsof u nu van Oostende naar Aarlen via zone-30 hebt gereden!
20/04/2008
Souvenirs suspendus
Aujourd’hui, nous avons fait une grasse mat relativement longue vue nos voisins ouvriers. En effet, le potin commence à 7h30, même le samedi, alors sortir du lit à 10h30, c’est presque héroïque (ou c’est parce qu’on ne se remet plus d’un coucher à 4h30 comme quand on avait 15ans. Jajaja)
Puis on a pris une grande bouffée d’air (d’un appart aux portes et fenêtres fermées depuis 3 jours) pour marcher vers le quartier Once et Abasto qu’on n’avait pas encore fait. La fumée ternie énormément la lumière qu’illumine d’habitude Buenos Aires, et c’est peut être pour ça que se retrouver dans cette ambiance-là sur les lieux de l’incendie du Cromañon, est d’autant plus impactant. Le long de la gare de Once, entre le fameux Tsunami et le réveillon de 2004, une boîte de nuit prend feu lors d’un concert Rock. 3000 personnes se trouveraient à faire la fête, or 1300 aurait été le maximum permis. Et cela ne semble pas la seule erreur : la sécurité n’est plus en ordre depuis plus de 2 ans, des portes de secours sont fermées à cadenas, … Lorsqu’un feu d’artifice tiré dans la salle enflamme une bâche en plastique au plafond, c’est le drame. 194 jeunes, et même très jeunes (enfants des employés qui dormaient là vu la période des vacances) meurent.

Aujourd’hui nous avons donc été sur le lieu du drame, ou plutôt du massacre comme ils l’appèlent, estimant que contrairement à une catastrophe qui survient de façon incontrôlable, ici il y a de nettes responsabilités humaines. Le cri de justice, comme toujours en Argentine, résonne fortement, et les gens s’agroupent, dans une solidarité et d’un commun accord de ne pas se laisser faire, de ne pas se taire. Naît alors comme un sanctuaire improvisé : les noms, des photos, des poèmes, messages, tags et graffitis ravivent le souvenir de tous ces jeunes. Le symbole du drame est un dessin avec des mains, puis de grosses chaînes devant. Mais ce qu’on voit le plus, ce sont des paires de chaussures, souvent des All Stars.
Elles sont suspendues dans le ciel, comme des souvenirs toujours présents…
A quelques pas de là, nous sommes passés par le shopping préféré de Marine, que nous retournerons analyser en détail, car ça semble promettant ! Puis par le coin de rue Carlos Gardel, le fameux chanteur de Tango, et ses environs colorés (on s’imagine bien ce que ça peut être sans fumée !) Un chouette tour, de nouveaux quartiers, … tout ça ne fait qu’agrandir notre sensation que bientôt (dans un peu plus d’un mois) nous quitterons Buenos Aires, sachant qu’elle n’a même pas dévoilé la moitié de ses secrets !
