La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

29/12/2007

Landing in Argentina for Christmas!

Voyage Voyage

Finalement ce n’est pas Pierre qui a eu le plus de stress : ayant pris un vol plus tôt – mais aussi en retard – depuis Zaventem sur Londres, il a eu le temps de changer à l’aise vers son vol sur Sao Paolo, qui n’avait heureusement aucun retard, malgré le brouillard qui bouchait Londres.

Après un petit retour sur Anvers (d’où date le dernier message sur le blog) Christine m’a conduit à l’aéroport où après quelques heures d’attentes, mon vol annonçait 15min de retard le temps, puis 30, puis installés dans l’avion, nous avons encore attendu trois quarts d’heure. Résultat : mon transfert à Frankfurt devenait vraiment ‘nipt’ : quand à 21h on n’a pas quitté Bruxelles, et que son vol pour Sao Paolo quitte Frankfort 1h20 plus tard, le stress monte ! Je vous jure ! Bref.. comme toutes les histoires, tout s’est bien terminé. Lundi matin Pierre et moi nous sommes retrouvés dans les gates de l’aéroport de Sao Paolo, pour prendre un dernier vol pour Buenos Aires.

Là nous attendait Gaston Verellen, un des petits fils des amis de Christophe et Colette, grands parents de Pierrot, présents eux aussi comme chaque Noël en Argentine. L’accueil donc par Gaston, qui avait déjà fait 400km ! depuis Tandil, et qui en plus a fait un crochet par Buenos Aires, où nous avons déposé 2 valises, superflues pour nos deux semaines de vacances, mais qu’on retrouvera pour nous installer dans la ville début janvier.

Après ses 800 km d’aller retour, Gaston nous accueille chez lui, dans son coin de paradis sur la montagne Verellen, pour une bonne douche, et une première bière !

Veillée de Noël
Rafraîchis, nous sommes invités à la réunion de famille de la branche Verellen de Gaston, chez Nanou ! Premier bain de foule, question de se mettre en forme : un petit 50 personnes, très sympas, représentant 4 générations, dont au moins deux parlent très bien Français, éduquées ainsi par les premières générations, venus de Belgique il y a plus de 50 ans. Nous passons aussi saluer les grands parents de Pierre dans leur maisonnette. Eux passent la veillée de Noël dans une autres branche Verellen. Nous sommes reconduits vers minuit dans la cabane des ‘Ultimos Cartuchos’ dans la montagne Verellen, où nous avons le grand honneur et la primeur de pouvoir loger. (les deux photos ‘pano’ montreront la cabane et la vue)


Un Noël Argentin

Un Noël pas comme les autres parce que …
- il commence à 9h, quand avec Gaston nous descendons de la montagne pour aller allumer le feu chez Nanu ;
- la dinde est remplacée par 4 moutons asados et 17 poulets au four ancien ;
- plus de 200 personnes se réunissent, entrainant un va-et-vient sans fin de pick-ups chargés de tables et chaises ;
- le soleil de l’été argentin rendait possible la glace, le saut dans la piscine, et le premier coup de soleil, daté 25 décembre
- c’est assez étrange d’entendre chanter ‘il est né le divine enfant’, en français, par des argentins, sous un soleil éclatant, autour d’un ‘loofboom’ décoré aux guirlandes !

Chaque famille amène ses ‘assiettes’ (ronds en bois), couverts, verres, etc… et s’assied également en famille au moment de prendre le repas. Christophe et Colette nous ont munis de tout le nécessaire et nous avons été reçus à la table d’une des nombreuses familles. Le soir, une bande de ‘primos’ (cousins et cousines) nous a montré Tandil By Night (Christophe l’avait déjà fait by day) et petit à petit on commence à retenir des noms, regrouper les bonnes familles, et toujours plus, on se rend compte de leur ouverture et accueil (invitations, proposition de logement, futures rencontres à Buenos Aires, …)


Lendemain de Noël
Levés dans le silence de la cabane, au son des oiseaux (oui, c’est un peu contradictoire, mais je trouve que ca semble poétique), à l’heure du soleil, nous accompagnons Gaston sur son chemin de travail, pour être déposés, accueillis et nourris chez Christophe et Colette (encore toujours les grands parents de Pierrot). Après un bon petit déjeuner, Christophe nous fait découvrir sa promenade quotidienne ainsi que la splendide pépinière avoisinant le terrain où ils habitent. Par les histoires qu’il raconte, on comprend que c’est l’accueil qu’ils reçoivent ici depuis des années de la part de Verellen, et des Argentins en général, qui les appelle à revenir chaque année et à y mener leur petite vie argentine, bien différente que celle à Anvers. Ici, comme dit Christophe, tout est à l’envers : le levée du soleil, l’eau qui s’écoule, mais aussi l’absence de stress, des affaires, et du coup c’est le grand-père qui fait les courses en grosse camionnette au Carrefour de Tandil ! C’est très amusant de les découvrir ici !
C’est aussi ce mercredi 26 qu’on a eu l’annulation définitive de notre virée en terre de feu. Il n’y a plus de vol disponible pour 2 pers, alors avec l’aide de Gaston (et oui, toujours lui ! :-)) nous nous dénichons à 8h du soir une tuture de location pour partir ‘dans le Sud’ dès le lendemain matin ! Nous invitons Gaston à dîner, et il nous fait découvrir une délicieuse ‘parilla’, de quoi passer une bonne dernière nuit à los ultimos cartuchos de Tandil.

De eerste Argentijnse kilometers !
Donderdagochtend, na het inpakken, passeren we langs Pierre’s grootouders om (tijdelijk) afscheid te nemen. We worden alweer opgewacht met een lekker ontbijt, en veel enthousiasme over ons eerste avontuur. Onze Citroën Berlingo creëert wat gezonde jaloezie bij de grootvader, en ook de grootmoeder geeft toe dat ze met plezier zou meereizen, mits een paar jaar jonger. Hun enthousiasme werkt echt aanstekelijk, en wanneer de vriend Joe (Verellen) langskomt, geeft ook hij raad en advies op onze reisweg. Met heel wat nuttige spullen meer (borden, tassen, bestek en ook kurkentrekker ;-)) gaan we nog langs Nanou om te bedanken, krijgen we nog wat aanraders ‘on the map’ van Gaston’s vader en ook van Gaston zelf, die tussen zijn werk door de tijd had gevonden om heel onze route stap per stap af te printen! Met de hele familie die in gedachte met ons meereist, zijn we ondertussen al 879 kilometers ver, en 60 kilometer af van onze eerste bestemming en overnachting: Las Grutas. Kilometers en kilometers lang, langs kaarsrechte wegen, dwars doorheen vlakke landschappen. En zoals men hier zegt (Pierre en ik hebben het al ‘overgekregen’) rondom ons NADA! Prachtig!

Hasta luego!

(de fotos volgen nog wel .... )

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