La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

22/05/2008

Touch and countdown

Touchdown voor Pierre: il vient d'attérir à Paris Charles de Gaulle, chargé de 4 valises :-)
Countdown pour moi: dans 7 heures mon premier vol pour Sao Paulo, puis sur Zurich pour attérir demain, vendredi, à 14h à Zaventem!

Au programme une dizaine de jours en Belgique! Quand on revient à Buenos Aires, c'est pour voyager, donc on a déjà vidé un maximum l'appart, et il faut dire que du coup, ca sent 'la fin' depuis quelques jours. Un 'dernier' verre bien sympathique avec Sofie, Charlie et Maria, et quelques jours dans les bagages :-)

J'ai finalement décidé de mettre quelques photos du quartier où j'ai travaillé sur internet. Pour ne pas les publier trop 'publiquement', je les ai mises sur mon account facebook et vous n'y verez pas les personnes courageuses qui y habitent, seulement les maisons. Je pense cependant que c'est important de vous montrer tous les côtés de Buenos Aires. Dans capital federal, certe c'est chic, design et bien. Les traces de pauvreté se voient avec les cartoneros, qui viennent vider les poubelles tous les soirs, la nuit tombée, à la recherce de carton. Ils revendent ensuite au kilo. Une sorte de chaîne de 'triage' (in)humaine. Ou encore, sous certains ponts, à certains coins de rue, quelques familles sans abris qui s'installent. En plus grand nombre, comme sous l'accès d'autoroute près de la gare de Retiro, des 'villas' entières où vivent dans des situations très précaires des milliers de gens les uns sur les autres.

Dans le quartier où j'ai travaillé, à peine des maisons à étages, quelques rues en macadam, sinon de la terre. Pour être 'proche de la ville', à 35 km, et proche des accès d'autoroutes, c'est très 'in' d'y construire des 'country's: quartier entièrement fermé et privé. toutes des belles maisons, piscine, sécurité, parfois même propre superette, pompe à essence, et biensûr, toujours le service de sécurité. Et à quelques mètres de là, à l'extérieur du mur, les familles vivent sous un toît de chappe, aux murs de cartons, de bois, et parents et enfants partagent la même chambre de 8m². Le cri des enfants qui jouent est le même des deux côtés du mur, mais les uns jouent dans la piscine, les autres dans les décombres. Des deux côtés les parents se soucient d'un revenu familial, mais il peut être dix fois plus bas à l'extérieur du mur: inside de 2000 à 3000 pesos pour un bon revenu moyen (soit de 4 à 600€) contre 300 - 1000 pesos pour les revenus habituels de 'mes' familles. (de 60€ à 200€)

Et si les histoires vous touchent, vous pouvez biensûr passer par www.helpargentina.org et y sélectionner la fundacion Sagrada Familia pour faire un don!

Sur ce, à bientôt en Belgique !

19/05/2008

Mendoza!

Mendoza se trouve à hauteur de Buenos Aires, mais du côté des Andes. 1h30 de vol et c’est une autre région : un grand plateau fertile, ensoleillé, où sont produits 70% des vins Argentins, en aux pieds des Andes. Au programme donc : du vin et les montagnes ! Je nomme en une phrase nos contretemps, pour passer à l’essentiel ensuite : Nous avons eu la route des montagnes bloquée pour cause de vent samedi, des bodégas (cave à vin) fermés pour ‘corporate events’ samedi et dimanche, puis un bol monstrueux de pouvoir passer en montagne entre 15h et 18h le dimanche après-midi, seul ‘plage horaire’ où a été ouverte la route vers le Chili, fermée dimanche non pour le vent, mais bien .. la neige! Alors qu’avons-nous fait ? Nous avons logé 3 nuits à Mendoza et loué une voiture pour rouler beaucoup de kilomètres entre les vignobles aux couleurs de l’automne, à la recherche de quelques bons vins, de visites de cave sympathique. Nous avons ainsi visité Bodega Di Tommaso samedi (en pensant à l’annif de Thomas) et La Rural dimanche, qui produit notre all time favourite vin Rutini ! Notre seconde tentative pour monter dans les Andes a donc été couronnée de succès dimanche après-midi. Nous nous sommes d’abord arretés à Potrerillos pour un repas, où Pierre a mangé un délicieux carne a la massa, viande cuite avec quelques ognons et pommes de terre dans une pâte. Très très bon ! De quoi tenir bon en tout cas jusqu’en haut, c'est-à-dire destination ‘puente del inca’ : à 2700m se trouve un pont naturel, formé par la rivière Rio de las Cuevas. Petite surprise quand en laissant derrière nous le ciel bleu et les 24° de Mendoza, on découvre que les montagnes sont dans les nuages, et que la pluie qui apparaît, devient plus haut de la neige. Pas trop équipés, la journée touchant à sa fin, nous avons piqué un sprint vers le pont, qu’on dissimulait à peine entre les flocons, pour reprendre la splendide route vers le bas. Rien que les vues valaient largement le (dé)tour ! D’autres plaisirs ce weekend, à part le vin, les vues, le soleil et la compagnie, ont été les bons petits restos ! Un délicieux verre de Malbec d’abord dans un winebar, pour se mettre en forme ! Muriel et Antony, qui visiteront Mendoza dans deux semaines, avant qu’on ne se rejoignent à Cordoba, y auront autant de plaisir que nous j’espère, mais j’ose croire !

15/05/2008

Video protestation


Enfin réussi à mettre la vidéo online de nos voisins, tapant sur les casserolles dimanche soir passé!

Et avant que le weekend ne nous emmène, un petit point: cette semaine j'ai clôturé mon boulot: gâteau dulce de leche lundi avec les collègues, et encore 4 visites mardi. La dernière dame me restera en souvenir encore bien longtemps. Elle vit dans une cassilla de bois, avec 2 pièces. Dans l'une une cuisinière, une table et 4 chaises, le tout entouré de beaucoup, beaucoup de brol. Des bouteilles vides, des vêtements, du materiel de construction du papa, ... Dans l'autre, un tapis de lits: tous y dorment. Les parents et leurs 5 enfants. Après avoir attendu quelques minutes à l'extérieur, le temps qu'elle range un peu, j'imagine, j'ai pu rentrer pour m'asseoir. Sur la chaise des restants de nourritures, des enfants sales, une odeur pénétrante... Le toit en taule qui fuite - ils ont colé des demies bouteilles en plastique sous les fuites, pour récuperer l'eau et la laisser couler vers dehors. Différentes planches forment les murs, mais n'abritent pas du froid, de la pluie.
Avec le crédit, elle compte commencer à zéro. Construire sa maison de 'material', dont elle rêve depuis toujours. Ils la rêvent grande, avec un étage (rare dans le quartier!), et une chambre pour eux, une ou deux autres pour les enfants. Une salle de bain à l'intérieur, qui viendra remplacer l'espèce de feuillée qu'ils ont pour l'instant. Elle sait qu'avec les premiers 100€ elle ne pourra pas encore faire grand chose, et que leur rêve en est un à longue durée. Mais quand on discutte encore un peu sur le 'troittoir' et que de là elle regarde son terrain, je vois ses yeux qui brillent quand elle parle de son rêve. Je suis certaine qu'elle ne voit pas le même tas de planches, les crasses, le désordre, les enfants sales, ... comme moi. Ces yeux brillent, parce qu'elle voit déjà ce que sera sa maison digne de ce nom dans quelques années.

Il me restait juste les rapports à faire, et c'est la fin de ma vie 'normale' ici, commence maintenant des vols, des vacances, et des tas d'autres projets. A très court terme, soit demain vendredi: nous avons su booker encore un vol pour Mendoza, d'où nous rentrerons lundi matin! Espérons qu'on passe un weekend sans pluie, sans paros (c'est pour ca qu'on prend LAN et pas AUSTRAL qu'est en difficulté), ca nous changerait de nos excursions précédentes.

D'autant que les difficultés sont assurées déjà pour Pierre, qui avait son vol Air France départ jeudi 22, arrivée le 23 à Bruxelles en train. Et voilà que Air France et SNCF font la grève .. le 22!

14/05/2008

les jours normaux s'écoulent

Beaucoup de choses planifiées pour un de nos derniers weekends à Buenos Aires et on l’a finalement passé de façon bien argentine : tranquillement, mais remplis d’inédits ! Samedi on a loué des vélos et on a fait un tour dans le parc Costanera Sur, à l’arrière de notre ex-appartement de Puerto Madero. Un énorme espace vert que la nature a gagné sur l’Homme – pour une fois ! – et qui a heureusement été protégé, malgré sa proximité avec le centre ville, et les terrains à bâtir très prisés de Puerto Madero. Y avait longtemps qu’on n’avait plus pédalé – je vous rassure, on n’avait pas désappris – et ça a fait plaisir !Mais je brûle des étapes ! Vendredi soir je suis allée boire un verre avec mes trois collègues assistantes sociales de la Fondation. Elles m’avaient un peu fait peur en disant que ce serait ma ‘despedida de soltera’, enterrement de vie de jeune fille, mais OEF rien de tout ça : juste un petit repas, quelques verres, pas mal de rires, et une ambiance bien sympa ! De gauche à droite, Meli, Majo et celle avec qui j’ai le plus travaillé car j’étais dans son barrio, María ! Si elles vous semblent sympas, c’est parce qu’elles le sont ! ;-) Au passage j’ai su prendre quelques photos des dog walkers professionnels ! Le truc bien typique des quartiers chic comme Recoleta, Palermo,etc.. où on achète le petit chien, qu’est mimi et tout, mais dans l’appart c’est pas top, et comme on n’a pas le temps, où d’autres choses à faire, on paye quelqu’un! Cette personne vient alors régulièrement prendre le chien et fait son tour ! (les photos sont d'ailleurs prises juste en bas de chez nous)XSamedi soir nous avons vu Charlie et Sofi, avec qui nous avons été manger un bout, dans un bar près du cimetière. (et oui, Manu, ton intuition était bonne : c’est un endroit où on a encore souvent été. Les serveuses ont cessé de dire ‘ ?van a comer algo, tomar algo ? hay happy hour’ et nous disent simplement bonjour quand on passe maintenant. ;-) Pierre et moi sommes d’ailleurs très fières d’être presque intégrés : sommes allés manger à minuit ce même samedi !!! On se surprend à suivre le foot (ce soir Boca-Atlas !), et Pierre s’est même mis à taper sur les casseroles lors du dernier cacerolazo de dimanche (la façon bien argentine de protester ! La fois la plus connue, c’était avec la crise de 2001, quand les images ont fait le tour du monde. Maintenant c’était à plus petite échelle. Ce sont les gens de capital qui ont tapé les casseroles, au même moment que commençait à Gualeguaychu une nouvelle protestation du secteur agricole. Je vais essayer de vous mettre une petite vidéo pour montrer le bruit et l’ambiance qui se met dans les rues ! C’est assez unique comme mouvement spontané! En parlant de bruit, les choses vont mal, TRES mal : sur le chantier à côté, ils s’acharnent encore toujours au mur mitoyen. Quand hier j’entendais des bouts de murs tomber, me suis quand même inquiétée. Voyant qu’ils avaient percé juste à notre fenêtre, j’ai été cherché le portier, et ce matin la visite de l’architecte. (OEFKE que j’étais déjà levée et habillée à 8h30, donnant un ‘cours’ de français à Maria) Il m’a tout à fait rassurée … « Ce n’est pas inimaginable qu’on perce à hauteur de votre chambre à coucher. N’hésite pas à venir me chercher si c’est le cas. » Que de bonnes perspectives, non ?

Sinon dimanche nous avons été loin, TRES loin ;-) Une heure dans le bus 92 pour arriver dans le quartier de Mataderos, à l’ouest de Capital Federal, mais encore à l’intérieur de la ceinture. Il y a là un feria de choses artisanales, bien typiques. Plus si intégrés que ça, vous allez vous dire, mais sachez que la foire semble bien populaire ! Les viejos y dansent le tango, mais aussi du folklo, beaucoup de familles entières, qui s’installent ensuite dans le parc avec le mate, … Pierre et moi ne sommes pas très ‘achats’, alors on s’était forcé de revenir avec 8 choses ! Bien, c’est raté, on a réussi à en acheter seulement deux, et comme d’habitude, on reste surtout avec le souvenir ‘mental’ ;-) Et le soir, nous avons été piquer une tête au restau Milion dont on entend souvent parler. Dans une magnifique bâtisse, lieu très hip & trendy, et puis chic et cher aussi ;) Donc après deux cocktails, on est rentrés chez nous pour un bon steak chimichurri home made!

08/05/2008

Buenos Aires otra vez ?

Terwijl we nog maar enkele dagen te gaan hebben van ons "gewoon leven" hier, blijft het uiteraard altijd een beetje speciaal.
- De landbouwproducenten ofte 'el Campo' heeft na de mislukking van 30 dagen onderhandelingen met de overheid, beslist terug over te gaan tot protestacties. Dit omdat de overheid de verhoging van exporttaxen niet volledig heeft willen herzien. (Pierre verbeter me als ik me vergis ...) Verschillende Rutas zijn geblokkeerd of met vertragingsmanoevers, en toch lijkt voorlopig de binnenlandse consumptie niet geviseerd, enkel de producten die voor export bedoeld zijn (granen voornamelijk). Het zou dus niet meteen moeten escaleren tot lege beenhouwers, tekorten aan vlees, melk, ... zoals rond Pasen het geval was.
- De humo van de enorme branden is nog maar net vertrokken, of er komen alweer nieuwe wolken over Buenos Aires! Sinds deze middag luidt het "las cenizas llegaron a Bs As": de volkaanassen zijn tot in Bs As geraakt. Ze komen van de volkaan Chaiten in Chili, die sinds enkele dagen hevig van zich laat horen, terwijl men dacht dat ie vredig aan het slapen was. De gevolgen zijn vooral in de regio ginder serieus: zo zouden in El Bolson (stadje ten Zuiden van Bariloche, dus in Argentinië) de mensen geen kraantjeswater meer mogen drinken, de scholen gesloten zijn. Ze vrezen voor de groei van planten en dieren...
Dat alles belooft, want we waren nog wel wat van plan. Dit weekend blijven we nog in Bs As, voor de verjaardag van Sofia, ik ga iets drinken met mijn 3 maatschappelijk assisten-collega's, we willen - eindelijk - naar het Malba museum, ... Volgend weekend dachten we dan naar Mendoza te gaan, de wijnroute te 'proeven', ... Ik kijk wel een beetje wantrouwend naar die vulkaan, die wel eens roet in het eten zou kunnen gooien.
Hoe dan ook, op donderdag 22 mei gaan we beiden (een andere) vlieger op, en we landen op vrijdag 23 mei in Belgenland! We kijken wel uit naar jullie zon; het is in België namelijk warmer dan hier! We ontwaken met een 7tal graden, en met een helderblauwe lucht warmt het op de middag op tot een verlegen 20 graden. Op dus naar de zon, en ook een gezonde dosis vrienden, familie en heel wat huwelijks-to do's!
In de week van 2 juni komen we dan terug naar Bs As (alweer op verschillende vliegers uiteraard) omdat Muriel en Antony ons hier opwachten om naar het Noorden te trekken gedurende twee weken!

07/05/2008

Sao Paulo

Nous étions partis à Sao Paulo sans planning, programme, desiderata, rien, nada! Au grand étonnement d’Ignace d’ailleurs, qui pensait me connaître comme étant du genre à préparer en détail des voyages! ;-) Quelle drôle d’idée ! Notre envie était de voir où et comment vivent Ignace, Sylvia et Bia. De découvrir leur chez eux, leur petite vie là-bas. On soupçonnait un ‘bon vivre’, de bons repas et un petit verre de temps en temps. On a eu exactement ça : un très bon weekend, extrêmement sympathique ! Sylvia et Ignace nous ont amenés de gauche à droite, de quoi avoir un petit aperçu de leur vie brésilienne !
Jeudi et vendredi nous étions dans la campagne, à Itapetininga, où Sylvia a une charmante petite maison. Ignace nous a montré les fermes, la pépinière, ses plantations ; nous avons vu la ‘ville’ ; on s’est fait drachés plus d’une fois, du coup, petit feu agréable, délicieux sole mio, bon petit vin et des apéros ‘caipirinha uit het vuistje’ avec des fruits de la passion tous frais ; -) Après un cours de cuisine, comprenant ‘couper un ognon’, ‘faire du chimichurri’, Pierre a suivit un cours de moto (sous la pluie, dans les hautes herbes avec la pénombre de la nuit s’installant, et deux ‘pubers op leeftijd’ sur la moto… Qui devine les conséquences ?? moi je n’oserais JAMAIS cafter en tous cas, c’est pas du tout mon style, donc je m’abstiens comme TOUJOURS!) Vendredi soir retour à Sao Paulo pour manger de terribles viandes sur ‘sabre’ comme Pierre voulait ! Samedi nous avons alors été amenés à la mer ! Les pluies s’en étaient allées, et faisaient place à un soleil et des températures plus douces ! De quoi faire un bon plongeon dans la mer et se dire que le Brésil, ça vaudrait bien encore un détour et quelques jours en plus!
Samedi soir nous avons goûté le home made chimichurri, du sole mio, des délicieux rognons (qui me faisaient pensé à la cuisine de ma maman !) et une nouvelle soirée très agréable ! Pour dimanche faire une nouvelle découverte : d’abord ‘leur’ parc, où ils vont courir tous les matins, puis le jockey club, où les hommes ont perdu tout leur argent! (bien 10 reales je pense !)Avant de reprendre l’avion et voir la ville du haut du ciel, nous l’avons vue du haut d’une terrasse d’hôtel. Un dernier café, un dernier babbel, et retour sur Buenos Aires après un très bon weekend passé chez nos voisins du Nord !

05/05/2008

Back from Brasil

Pendant que les premiers courageux se lèvent en Belgique - il est 6h43 chez vous - j'attends que Pierre ait fini son Status Report pour qu'on puisse commencer notre nuit... Juste le temps de "signaler" notre retour d'un long weekend sympathique à Sao Paolo! Vu le temps splendide (hum hum), il n'y aura pas des masses de photos, mais je tâcherai tout de même de vous donner un aperçu d'Itapetininga où 1° Pierre qu'apprend à rouler en moto et Ignace (son oncle) qui donne l'example (hum hum again) 2° Pierre et Ignace qui font un home made Chimichurri 3° la plage près de Santos où nous avons fait une aparition samedi et les quartiers où habitent Sylvia, Bia et Ignace à Sao Paulo, ainsi que l'activité du dimanche: course à cheval.
D'ici là, tomorrow is another day!