La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

31/01/2009

Caye Caulker

J’écris: Vendredi soir, 20h, affalés sur le lit, 2 poissons complètement crevés de leurs deux plongées de la journée! Fiers un petit peu aussi, d’être officiellement PADI-certified, après une semaine de cours à Caye Caulker, Belize. ( le temps d’écrire cette phrase, Pierre fait même un petit tour au pays du sommeil …)
La semaine avait pourtant commencé lentement (go slow, as tha say) Dimanche, trouver nos repaires, s’inscrire au cours chez Frenchie’s Diving, logement fixé pour 4 nuits au Barefoot Caribe. Puis lundi, video time! Woehoe! Plusieurs heures de video-instruction nous attendent, mais c’est sans compter la panne d’éléctricité qui sévit vers midi, accompagnée de trompes d’eau! Dans le sable blanc des rues se forment de petits lacs et on se barricade chez nous, plongés dans nos cours … (je vous laisse finir le petit jeu de mot finaud, njek njek) La nuit tombe, la pluie encore toujours aussi… S’ajoute au tableau plutôt gris, la terrible nouvelle du décès d’une copine d’école… Arrachée à la vie par un bête accident de voiture; la vie peut parfois basculer… Peut-être que cela doit nous apprendre à vivre chaque jour d’avantage, conscient de la chance qui s’offre à nous …
Nous croyons mardi être notre journée 'à l’eau’ , mais c’est sans compter … la prof malade! (et tout le monde sait qu’avec le moindre refroidissement, on ne peut aller plonger! Rien à faire.) On fini donc la vidéo, et on file m’acheter un dessous de maillot (d’une façon fort mystérieuse ma culotte a du se faire pousser des pattes et a disparu de notre chambre… j‘avais donc mis une simple culotte pensant aller en mer et j‘avoue avoir été un peu contente que la prof était malade et d’avoir le temps de m‘acheter vite fait une culotte de maillot! Vous saurez tout …. Ah oui, il est orange ... Nous avons changé de logement aussi, pour du mieux et moins cher (sans compter le bruit que feront tous les soirs des charmantes américaines…)
MERCREDI! C’est Abel, un autre instructeur qui nous fait enfiler notre matériel et avec une fille anglaise et un soldat américain, nous partons faire nos premiers clapotis dans l’eau! Je vous saute les étapes en vitesse: jeudi premiers plongeons ‘profonds’ et aujourd’hui encore 2 dans un groupe mixte avec déjà de vrais plongeurs! Résultat: nous sommes certifiés PADI! La sensation est: WAW! Je pensais être stressée, c’est pas le cas (passé le saut en arrière depuis le bord du bateau et les premières bouffées d’air, j’avoue) Dans l’eau, tout est archi-calme! On bouge, ou plutôt, on flotte en apesanteur, au son de nos bulles d’air qui recherchent la surface, au rythme des coraux qui dansent avec le courant et tout ca sous le regard quelque peu étonné des poissons!
(comment serions-nous nous-mêmes à la vue de quelques poissons dans de petits chariots remplis d’eau, qui viennent faire une balade touristique sur la terre …)
Entre l’étude assidue et plongées d’une part, et les apnées récupératrices (= siestes, dodo tôt, …) d’autre part, nous avons tout juste eu le temps de voir quelques très beaux couchers de soleil. Pas de rastaman en photo donc - même si je vous jure qu’ici ils existent en toute forme et tout âge! - ni des petits enfants métisses à croquer. Pas même de bronzette plage pour nous! R’oh, la vie en vacances est pénible!
Demain nous quittons Caye Caulker avec le water taxi de 7h30 pour Belize, puis de là nous allons en bus vers Tikal, Guatemala! On va y visiter le site, dormir tout tout près demain pour voir coucher et lever du soleil, être tout n’amoureux toute la journée parce que ca fait 10 ans qu’on s’aime!! Et puis après, et bien, après on verra! En attendant tout ca, je vais commencer par réveiller mon beau aux bulles dormantes…

26/01/2009

From Mexico to Belize on Peking Express-mode

Arrivés à Tulum plage, la première tâche était de trouver un logement, à choisir entre de très luxueux complexes ou les petites huttes sans eau, électricité, … Se sont joint à notre recherche deux Français ’sac à dos’, avec qui nous avons opté pour Cabañas Playa Condesa, où pour le même prix que les huttes, il y avait le luxe de l’électricité (et nous même une chambre avec salle de bain). Une petite balade le long de la plage au coucher du soleil en direction des ruines, laisse déjà devenir un site Maya à la situation impressionnante qu’on découvrira le lendemain. Le super planning qu’on se met en tête: se lever à l’aube pour voir le soleil se lever sur ce site, qui se nommait Zamá, qui veut justement dire ’face au soleil levant’ ! Après une petite soirée partagée avec Yann et Carine, nous ouvrons les yeux juste à temps pour voir depuis le palier le soleil surgir à l’horizon! On se met en route, et visitons les ruines vers 9h, après une session skype et un délicieux petit déj sur le parking des ruines. L’heure est de justesse bien choisie, car à 10h30 des centaines de touristes échouent sur le site archéologique… Nettement moins charmant du coup! Le site est architecturalement parlé moins intéressant que les autres, mais c’est l’emplacement qui vaut le coup. Nous passons la fin d’aprem et la soirée à Tulum Pueblo, avec nos rencontres françaises. Vous savez peut être qu’on dit parfois des français qu’ils sont râleurs (bon, eux, après, ils disent beaucoup au sujet des belges aussi biensûr ;-)) bien, Yann et Carine n’étaient pas top contents non plus. Par contre, il y avait de quoi: en route pour 18 à 24 mois de voyage (et oui, nous avec nos 3 mois, on est des débutants, vous savez!) ils se sont fait piquer leur sac (passeport, cash, appareil photo reflex,…) lors de leur premier trajet en bus, quittant Cancun! Pas sympa! (du coup, nous redoublons de gratitude envers Muriel et Antony pour leur petit cadenas qu’on utilise minutieusement, même de façon un peu parano dans les bus première classe qui débordent de touristes… On ne sait jamais!)

Samedi à la levée du jour, à croire qu’on commence à prendre le rythme du soleil, nous nous mettons calmement en route pour quitter Tulum. Nous avons réservé la veille deux places dans le bus de 10h30 et arrivés avant 8h à Tulum Pueblo, nous avons tout le temps pour prendre un petit déj chez une allemande qui tient un petit snack-resto Azafran et pendant que j’écris un peu dans le carnet noir, Pierrot prépare son Plan Transport à la ‘Peking Express’ qui devrait nous mener à Caye Caulker au Bélize en fin de journée. On se met d’accord qu’aujourd’hui, je le suis sans remettre en question ces plans (= esprit critique 0)… Et ceux qui connaissent Pierre, savent qu’on peut dès lors s’attendre à tout! Bref, 10h30 dans le bus, et c’est parti!

Arrivés à 13h50 à Chetumal, près de la frontière avec le Belize, nous avons tout juste raté le bus première classe vers Corozal, à Belize, qui partait du même terminal… On charge nos sacs et on dépèche nos pieds à quelques 5 cuadras de là, vers le marché, d’où partent d’autres bus ‘locaux’ (style les american school busses, que je connais bien du Honduras aussi). On saute dans le premier bus, qu’en est un pour Corozal à 14h00. On passe la frontière, et juste après l’arrêt au centre de Corozal (Belize) il nous droppe au pied d’une petite route, qui mène vers … l’airstrip de Corozal. On court quelques centaines de mètres, dans le petit bureau Pierre achète 2 tickets pour le vol de 15h30 vers San Pedro (Caye Ambergris aka la Isla Bonita de Madonna), avec connexion vers Caye Caulker. Le petit Cesna part 5 minutes plus tard avec à bord 5 passagers… A San Pedro nous avons de justesse le vol de 16h, et les deux dernières places à bord!


(nous partageons d’ailleurs l’avion avec quelques mennonites, les intéressés peuvent googler ou wikipedier… c’était une apparition intrigante … que je me voyais malheureusement mal prendre en photo (ca aurait fait un peu visite d’animaux d’espèces rares …))

Arrivés donc encore avant d’avoir le temps de dire oef sur l’airstrip de Caye Caulker… Petit îlot qui se parcourt à pied (nus de préférence, pieds nus, pas tout nus …) ou en petit golf kart. Pas d’auto, pas de macadam non plus d’ailleurs … Depuis la route principale on voit la mer des deux côtés! Nous avons vite compris: lever du soleil d’un côté (depuis notre balcon par exemple), coucher du soleil, à l’heure de l’apéro, de l’autre côté… Un petit panneau devant un café, indiquait ‘Happy hour from 3Pm, till Everbody Happy’! Le slogan de l’île est ‘Caye Caulker, Go Slow’… Bref, c’est tellement laid back ici, qu’il ne faut pas s’étonner de voir apparaître Pierre en rasta d’ici quelques jours! Pour ceux qui croient qu’on s’est ruinés à prendre des « petits jets », Pierre se fera un plaisir de vous expliquer ( = essayer de vous convaincre) que c’était plus intéressant ainsi que de prendre le bus jusqu’à Belize City, puis le bateau vers Caye Caulker. (Ce n’est pas par hasard qu’il est consultant évidemment…)
Pierre est d’ailleurs en ce moment retourné à San Pedro, pour y retirer des dollars Beliziens, car le seul petit hic dans son planning de fou hier, était qu’il n’a pas eu de temps de retirer de l’argent, qu’on a que 7 USD mais surtout, que le seul ATM de l’île est ‘out of service’ depuis notre arrivée!

23/01/2009

Mayan Yucatan

Mérida était un bon arrêt, une ville agréable, même si on n’ a pas pris le temps de la voir de jour, notre planning étant bien chargé!
Nous avons donc vu Chichen Itza en route de Cancun. Il y a l’énorme et très beau temple, le bien conservé champ de jeu de balle, et aussi beaucoup de monde! Arrivés à Mérida, nous avons logés dans le Hostal Nomadas pendant 3 nuits pour faire d’abord une journée à Celestun, suite aux bons conseils de Catherine. C’était en effet extraordinaire de voir apparaître à un moment des grandes taches roses à l’horizon dans l’eau… Près de 26.000 Flamants roses sont recensés dans cette réserve!
La visite à la réserve se fait dans un petit bateau qui nous a d’abord bien secoués (à la grande joie de la poulpe a la mexicana que nous venions de manger), puis menés par des aires de repos d’oiseaux (pélicans et autres) et des mangroves aussi. Nous avons d’ailleurs fait cette excursion avec 2 argentins de Buenos Aires! Pla-ch-a, ca-ch-e et autre superbe accent au rendez-vous!
Mercredi, hier donc, nous avions loué une petite toto pour pouvoir faire en un jour le grand site de Uxmal, ainsi que plusieurs petits de la Ruta Puuc. Les petits sites maya de la ruta puuc sont quasi désertés des touristes! Quel bonheur! Et en ayant suivi le conseil du Routard, nous avons terminé notre journée à Uxmal, que les bus avaient déjà quittés entre temps!
Nous sommes maintenant dans le bus en route pour Tulum (4h environs) où nous comptons loger deux nuits, voir les ruines, (net voor de ruines in de zee gaan zwemmen, hé Ken?!) puis samedi nous diriger vers Belize, et notamment Caye Caulker, où nous poserons nos sacs à dos pendant une semaine et allons ….. tenter de passer notre PADI de plongée!!
Allez, hop, avant ce bain de mer, encore une petite douche de culture maya!!

22/01/2009

Bus intermezzo

Nous allons préparer le prochain 'post' pendant les 4h de bus qui nous séparent de Tulum. entre temps, un petit intermezzo: petit fotoshoot de Pierre sur le Malecon de la Havane, un jour de 'frente frío' ! Hihi ...

20/01/2009

Het contrast had niet sterker kunnen zijn, niet choquerender. Van Cuba naar Cancun, 1 uur vliegen tussen twee tegenovergestelde werelden. Het zal al wel duidelijk geweest zijn dat Cuba nog sterk gepreserveerd is gebleven van veel buitenlandse inmenging, economie en eigenlijk kortom van veel kapitalisme.Cancun is net een duizelingwekkende concentratie van net dát: shoppings, cafes, discotheken, luxehotels, fuifende, toch wat decadente jongeren, reclameborden, fast food overal, …. Het eerste wat wij uit ons vliegtuig zagen van Cancun, en dat na 2 weken Cuba, was een hemelshoge M van Mc Donald… En dat zegt misschien genoeg.
Gelukkig zagen we daarna aan de aankomst het lachende gezicht van Cathje, dat ons stond op de wachten! En dankzij haar ontdekten we de ’gewone’ kant van Cancun. De school waar ze les geeft, een lekker frans restaurantje buiten de hotelzone, haar appartementje, haar vriendje, …

En we genoten dan ook van dat allemaal, van leuk gezelschap (ze had ook een amerikaans koppel op visite) en uiteraard ook van wat Cancun wél te bieden heeft: een waanzinnig mooie zee met alle mogelijke tinten blauw en turquoise… We hebben maandagochtend Catherine en Isaac vaarwel gezegd en de bus genomen naar Chichen Itza, een drie uur van Cancun. Hiermee begint ook meteen ons echt(er) backbacking-verhaal, na de huurauto van Cuba en het gezellig logeren bij Cathhje.


De welgekende en wereldberoemde maya-site hebben we tot nu, 17uur, bezocht. Het is voor ons een eerste kennismaking met de maya-cultuur (Copan in Honduras niet meegerekend). Chichen Itza is zeker indrukwekkend en we kijken er dan ook naar uit om in de komende weken andere, wellicht ook minder toeristische sites te bezoeken! Op naar Mérida nu, waar we een drietal nachten gaan blijven om van daaruit Uxmal te bezoeken, en misschien ook naar het reservaat van Celestun!

17/01/2009

La Cote du Nord

Camaguëy ne nous a pas convaincus, même si en journée les rues remplies de cyclistes sont un rien plus calme qu’en heure de pointe. Nous avons quand même pris jusqu’en début d’après-midi pour se balader dans la ville, entre les maisons tantôt délabrées, tantôt fraichement paintes, ou encore, en pleine reconstruction. Cette ville a certainement un énorme potentiel et ils s’emblent s’en rendre compte, vu déjà les différences de certaines plazuelas entre notre guide (de 2005) et l’état actuel! Go Camaguey, et quand on reviendra à Cuba, on viendra te revoir! Dès mardi nous avons donc mis cap sur Moron, qu’est une petite ville un peu perdue sur la côte Nord. Comme dit le guide - oui, celui qui a toujours raison (surtout quand entre les lignes il dit que les français râlent un peu trop souvent … hihihi) - Moron est une bonne base pour aller au Cayo Coco (petites îles) sans payer les prix des cayos… Nous payons chez une charmante dame Gina, 50 CUC pour 2 nuits (disons un peu plus de 35€) là où les prix affichés dans les énormes resorts de l’île ne commencent qu’à 300cuc la nuit! Bref, après une nuit chez Gina et un délicieux pescado préparé par sa douce tante, nous prenons l’auto pour rejoindre le Cayo Guillermo, le petit frêre du cayo coco. Pour encourager les hommes qui ont construit les routes, Fidel aurait dit qu’ici, il fallait jeter des pierres, sans s‘arrêter. Et Pierre, fils de drageuer, était bien passioné par ses routes qui relient la terre et les îles, fendant en deux la mer… Le Cayo est une belle plage, de quoi se manger un petit bout, se dorer quelques heures (oeps … un peu plus rose que prévu) Très très belle mer! Et au retour on a volé encore un de ces moments kodak: petit cocktail au coucher du soleil … Jeudi nous avons principalement fait la route, de Moron à Remedios d‘abord, pour y manger un sandwich et faire le tour de l’église, puis à Santa Clara, lieu clé dans l’histoire de la révolution, puisqu’ici le Che et ses gars ont fait déraillé un train blindin transportant du matériel militair de l‘ennemi, et que ce charmant Argentin a reçu dans cette ville un de ces mémorials de bonne taille, ainsi qu‘un musée. On allait l’oublier, c’est aussi ici qu’il est enterré depuis qu’ils ont rapatrié son corps de la Bolivia en 97.
Le soir, tout a dégénéré… Nous comptions aller manger ’dehors’ et non dans la maison comme on avait fait les derniers jours, vu que les hôtes proposent bien souvent de vrais festins à prix raisonnables (mais quantité un peu moins … c’est énorme!) Donc on se préparait à aller manger à un resto tout près, mais vu qu’il était un peu tôt, on s’est installé au bar. Apparemment prévu plutôt pour cubains, à en voir le nombre de gens qui cherchaient à rester dignement en équilibre, pendant au bar, et jugeant aussi des différents serveurs qui sont venus nous proposer d’aller se mettre dans le patio plutôt … Bref, nous ne semblions pas faire comme tout le monde, et on nous le faisait sentir. Après quelques longues minutes d’observation nous avons compris: qu’en commandant un mojito on s’était trahi - les cubains eux prenaient un rhum pure, et de moyenne qualité, qu’ils payaient en moneda nacional, et pas en CUC comme ce qui est le cas pour beaucoup de choses. A savoir: 1 cuc, sont environs 25 pesos. Pour la petite histoire: le mojito se paye 3 cuc, la dose de rhum 5 pesos … Vous comprenez mtnt pourquoi on se sent un peu ‘eus’ après 2 semaines ici? Le chemin touristique en est un en CUC, et le quotidien cubain, en moneda nacional, est bien difficile à toucher.
Soit, de nous voir prendre le rhum cubain, a rendu plus bavardes nos deux voisines, jeunes cubaines. Et c’est la que la soirée commence . Nous commençons à papoter ce qui s’avère très intéressant car elles sont toutes les deux des artistes cubaines ‘reconnues’, l’une dans le periodismo, l’autre écrivaine et dans le graphisme. On échange différents sujets très intéressants, on épuise le stock de rhum, on passe à la liqueur, le resto se ferme, et on fini au ‘rapido’, chaine de fast food cubaine, où pierre et moi mangeons des bocaditos de jamón y queso. Sur les tables pas de coca, mais à chacun sa bouteille de rhum. Pour ne pas faire ‘tache’ on fait de même ;-)
Passé minuit (ce qui est SUPER tard pour nous) nous rentrons chez nous et les deux filles chez elles. Quand on reviendra à Santiago elles nous montreront leur pays à leur façon, en moneda nacional, et avec un guide qu‘elles auront écrit, et qui aura encore plus raison que le Routard!
Et c’est avec ses bons souvenirs et quelques éclaircissements, que nous sommes maintenant à l’aéroport prêts à rejoindre Cathje à Cancun! Un étrange sentiment d’aller vers la liberté, la consommation, les magasins aux étalages remplis… Et nous espérons que cet envol puisse un jour aussi être possible pour tous les gens qu’on a rencontrés, qu’ils puissent poser leurs regards au-delà des frontières de leur pays, qu’ils puissent réaliser tous leurs rêves, car ils en débordent!

16/01/2009

Trinidad

Une ou deux nuits … C’en sont finalement devenu 3. Trois nuits à Trinidad, tout d’abord parce que nous avons décidé de ne pas aller jusqu’à Santiago de Cuba, qui se trouve à bien 10h de route d’ici, et qui nous éloigne d’avantage de la Havane, où nous devons rendre l’auto vendredi midi avant de nous envoler pour Cathje-City, aka Cancun! Cela nous donne un peu plus d’espace maintenant, et puis le prétexte de revenir peut-être un jour à Cuba ;-) Trois nuits aussi, parce que Trinidad nous offrait beaucoup: une superbe petite ville au centre calme, maisons colorées, et quelques plaisirs tout particuliers: les soirées sur les marches de la Casa de la Musica, où sous le regard attentif du ciel étoilé, Cubains et touristes exercent leurs pas de danse sur des musiques enivrantes (ou était-ce le rhum?) Une ambiance joviale, détendue… où la musique et la danse règnent jour et nuit. Le plaisir aussi d’être dans une très belle maison particulière (casa Muñoz) où nous avons rencontré deux anglais fort sympathiques. Le proprio d’ailleurs est photographe, même s’il n’est pas en possibilité bien évidemment de pratiquer ce métier professionnellement. Le couple d’anglais eux, était notre agréable compagnie pendant 2 soirs et un bout d’après-midi à la plage, où notre courageuse Hyundai nous a conduit.
En effet, quand on risquerait d’en avoir marre de la petite ville aux ruelles pavées, balade en montagne, ou couché du soleil sur la plage, ne sont pas loin! Nous avons fait la plage avec Nick et Fran en fin d‘après-midi, et à nous deux la balade vers la cascade de Caburni. (petite anecdote: Pierre s’était caché dans les bosquets pour discrètement mettre son maillot! Mais c’était sans compter l’enthousiasme d’une famille cubaine en-rhum-ée à la vue impressionnante du spectacle! Pas si discret que ca finalement)

De plus, c’est à Trinidad que nous avons entendu l’heureuse nouvelle de la naissance de la petite princesse Zoélie! Bienvenue à notre nièce et filleule! (annickingrid.blogspot.com)
En partant ce matin, nous avons fait un petit arrêt dans la vallée des moulins à cannes à sucre. Preuve d’une histoire riche en activité économique, mais aussi témoin d’une richesse construite à dos de milliers d’esclaves. De là, la route nous a mené vers Camaguey, où nous sommes maintenant installés sur un balcon à l’arrière de la casa particular que Pierre nous a déniché. Le soleil s’est déjà couché, et seul quelques clochers d’églises semblent former le skyline de cette ville, il y a à peine une heure encore si bruyante et débordante de trafic (ca change de Trinidad!! Pfjuw).
Camagüey. Une nuit, peut être deux, si elle nous fait découvrir demain (mardi) ses charmes, qu’elle a si bien cachés dans le chaos infernal de notre arrivée là tantôt!

10/01/2009

De l ouest vers le centre

(Ici a tridinad, a defaut d acces autorise a notre disque dur externe, nous retappons ici vite dans le bureau d internet le texte prevu... il sera a nouveau sans images... et sans accents d ailleurs! PP)
Nous nous trouvons a cienfuegos dans une belle grande et tres vieille maison sur la presqu'ile de Punta Godra. Ce matin nous avons laisse derriere nous Vinales, petit bled perdu, mais redecouvert par les touristes natures a l ouest de ile. Vinales a comme particularite ses mogotes, formatations gigantesques kartisques que l on ne trouve que dans 3 pays du monde, la chine, la thailande, et Cuba ! Il y reigne une atmosphere bien particuliere. Surtout au matin quand une brume ne devoile que petit a petit la beaute du paysage...
Nous nous sommes echauffes pour les trecks qui veindront pendant nous 3 mois en suivant un guide pendant 4 heures a travers champs et vallees. Une fois de plus on a vu comment le cigare se cultive et se fabrique dans cette region mondialement connu pour ca. Avec prudence nous nous sommes laisses tenter par un Puro (cigare havane). On ne voudrait pas que Pascale reprenne ses mauvaises habitudes !!!
De Vinales a Cienfuegos il y a qq 400km. Obliges de repasser par Ciudad Havanna cela font tout de meme 6 heures de route. Ce qui frappe le plus est le peu de voitures sur l immense autoroute qui traverse toute l ile. Le manque de voiture en bon etat (une personne privee n a pas l argent de s en acheter), le prix du petrole (le meme que chez nous mais a payer avec un alaire de l etat de 15 euro par mois) font en sorte qu on roule SEUL sur une autoroute qui comprend 2 fois 4 bandes .... Petite nuance seule voiture, mais pas seuls dans la voiture vu que la penurie de transport a fait de l auto stop un sport national ( meme organise par l etat a certains endroits) Ainsi nous avons deja eu dans notre Hyandai deux freres etudiants (disent ils) une petite vieille qu avait ete en ville chercher des medicaments pour son mari ampute d une jambe, un ingenieur des plantations des tabacs (dit il) un amoureux qui rejoignait sa copine, un rouleur de tabac devant aller au travail, une mere et sa petite fille en route pour l'ecole et j en passe

Cienfuegos est une ville avec une grande influence francaise. les maisons au bord de la baie font penser a l architecture que l on retrouve en Louisiane. c est splendide la. j y ai jamais ete.... c est ici que l on boit (encore) des mojitos en bord de mer etant tout au calme. une note perturbe le paysage.... au loin une centrale nucleaire qui surgit mais non achevee depuis la rupture avec l ancien URSS debut annees 90...

d ici nous partirons a Trinidad, petite trotte de 80km a la decouverte de ce on dit etre la plus belle ville de Cuba !!!

05/01/2009

La Havane

2 janvier 1959
La Havane, Cuba, devient pour la première fois totalement cubaine, libérée du tyran Batista par le guérillero Camilo Cienfuegos, suivi de peu par le Che Guevara puis par Fidel Castro.
[ Le Routard, p 134]

2 janvier 2009
50 ans plus tard, c'est dans une ville où flottent des centaines de drapeaux cubains et où les gens se disent des 'felicidades', parfois pour l'an nouvellement entamé, mais bien souvent pour les 50 ans de cette révolution, que commence notre aventure. Une ville aux bâtiments délabrés pour la majorité, mais qui n'en témoignent pas moins d'un passé très très riche. De ce même passé, qui ne semble pas si loin, tant le temps a avancé différemment ici, sortent aussi les belles américaines, les voitures bien entendu. Nous logeons dans une casa particular, système légalisé depuis une bonne dizaine d'année, qui permet aux habitants d'ouvrir quelques chambres chez eux. Plus abordable que les quelques grands hôtels, cela nous permet surtout de se sentir chez nous. Petit regret: la famille ne partage pas grand chose, ni repas, ni beaucoup de conversations...
Pendant presque 3 jours nous avons parcouru cette ville, aux bâtiments couleurs pastelle, superbes bâtisses coloniales, petites places rénovées, et partout, partout ... le mojito! Un vieux quartier, une superbe promenade le long de l'eau, un beau cimetière (Le Routard a dit – et il a toujours raison – qu'il formait avec celui de Paris et de Buenos Aires le top 3 des cimetières dans le monde), beaucoup de présence policière, pas trop de trafic, et toujours, toujours ,... de la musique!
Pourtant, derrière cette façade de musique et de fête, la vie doit être encore bien difficile. On s'en rend compte quand on fait quelque calculs: un repas pour 2 à 15CUC, soit environs 11€) équivaut 3 semaines de boulot pour un revenu cubain moyen. On nous a dit – et ce n'était pas le Routard, mais un prof de français qui nous a pris par le bras jusque dans un café – que ce qui apportait l'espoir maintenant, c'était celui qui avait promis un changement, qui a dit 'yes we can' plus d'une fois.
Et notre prof de souhaiter que si lui même n'en sera peut être plus témoin, il espérait que son fils, lui, aurait la chance un jour de connaître un Cuba qui maintient ce qu'il a du bon, mais balance ce qu'il a de mauvais et puisse ainsi découvrir comme nous, le monde! Peut être qu'au bout de leur regard fixé au loin, les gens sur la digue ont un même rêves ...


Petites infos 'planning': il n y a pas des masses d accès internet ici (no comment) mais nos gsm captent sans problèmes. Pierre devrait revenir d'un moment à l'autre avec une voiture de location (pff c est cher!) avec la quelle nous partons demain, lundi, vers l'ouest de l'ile dans un premier temps! Bon, après un bon 20 min je suis au bout de ma patience pour uploader les photos... Sorry...