La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

05/01/2009

La Havane

2 janvier 1959
La Havane, Cuba, devient pour la première fois totalement cubaine, libérée du tyran Batista par le guérillero Camilo Cienfuegos, suivi de peu par le Che Guevara puis par Fidel Castro.
[ Le Routard, p 134]

2 janvier 2009
50 ans plus tard, c'est dans une ville où flottent des centaines de drapeaux cubains et où les gens se disent des 'felicidades', parfois pour l'an nouvellement entamé, mais bien souvent pour les 50 ans de cette révolution, que commence notre aventure. Une ville aux bâtiments délabrés pour la majorité, mais qui n'en témoignent pas moins d'un passé très très riche. De ce même passé, qui ne semble pas si loin, tant le temps a avancé différemment ici, sortent aussi les belles américaines, les voitures bien entendu. Nous logeons dans une casa particular, système légalisé depuis une bonne dizaine d'année, qui permet aux habitants d'ouvrir quelques chambres chez eux. Plus abordable que les quelques grands hôtels, cela nous permet surtout de se sentir chez nous. Petit regret: la famille ne partage pas grand chose, ni repas, ni beaucoup de conversations...
Pendant presque 3 jours nous avons parcouru cette ville, aux bâtiments couleurs pastelle, superbes bâtisses coloniales, petites places rénovées, et partout, partout ... le mojito! Un vieux quartier, une superbe promenade le long de l'eau, un beau cimetière (Le Routard a dit – et il a toujours raison – qu'il formait avec celui de Paris et de Buenos Aires le top 3 des cimetières dans le monde), beaucoup de présence policière, pas trop de trafic, et toujours, toujours ,... de la musique!
Pourtant, derrière cette façade de musique et de fête, la vie doit être encore bien difficile. On s'en rend compte quand on fait quelque calculs: un repas pour 2 à 15CUC, soit environs 11€) équivaut 3 semaines de boulot pour un revenu cubain moyen. On nous a dit – et ce n'était pas le Routard, mais un prof de français qui nous a pris par le bras jusque dans un café – que ce qui apportait l'espoir maintenant, c'était celui qui avait promis un changement, qui a dit 'yes we can' plus d'une fois.
Et notre prof de souhaiter que si lui même n'en sera peut être plus témoin, il espérait que son fils, lui, aurait la chance un jour de connaître un Cuba qui maintient ce qu'il a du bon, mais balance ce qu'il a de mauvais et puisse ainsi découvrir comme nous, le monde! Peut être qu'au bout de leur regard fixé au loin, les gens sur la digue ont un même rêves ...


Petites infos 'planning': il n y a pas des masses d accès internet ici (no comment) mais nos gsm captent sans problèmes. Pierre devrait revenir d'un moment à l'autre avec une voiture de location (pff c est cher!) avec la quelle nous partons demain, lundi, vers l'ouest de l'ile dans un premier temps! Bon, après un bon 20 min je suis au bout de ma patience pour uploader les photos... Sorry...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les contrastes cubains bien connus sont confirmés une fois de plus, vécus par vous sur place de votre manière authentique et polychrome, et si agréablement relatés par Pasqui dont les talents d'écrivain expérimenté envoûteront plus d'un(e) lecteur/-trice, j'en suis sûr! Comptez-moi dès à présent parmi vos fidèles blogueurs ;-)
Bonne continuation! x

Anonyme a dit…

Bien dit, Philo! Et j'ose y ajouter: Nous voulons voir des photos! ;-)