La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

23/12/2008

A 10 jours d'un nouveau départ!

Un rêve est au point de se réaliser... Un petit mot d'explication...

J'ai travaillé quelques mois pour remettre mon compte en banque de bonne humeur et Pierre est dans son dernier vol 'Barcelone-Bruxelles' en ce moment précis. Celà fait 6 mois qu'il travaille à Barcelone et cette période touche à sa fin en ce moment même: alors que j'écris ceci, Pierre est pour une dernière fois en 'vol' de Barcelone à Bruxelles. Le projet actuel de Pierre se termine donc, celui qui nous avait déjà emené à Barcelone, ensemble, pendant 2 mois l'année passée, puis en Argentine, où nous avons vécu 6 mois à Buenos Aires. Depuis que le soleil belge boude, la nostalgie de l'Argentine s'installe plus nettement encore. Et les voeux qui nous parviennent de nos amis là-bas nous le confirment: nous avons vécu là une expérience inoubliable!

2 mois, 6 mois, 5 mois ... Et maintenant le rêve: 3 mois de voyage! Avant de reprendre un nouveau projet (Pierre) et d'échanger le boulot de client fantôme pour celui d'assistante sociale (Pascale) nous allons faire notre sac, sortir notre plus bel espagnol et partir ...

Alors bienvenu ici si vous comptez faire un bout de chemin avec nous! soyez prêts pour un décollage le 2 janvier direction CUBA, puis Cancun, point de départ pour le Yucatan et Chiapas, passage ensoleillé par Bélize et émerveillements au Guatémala. Après 2 bons mois, nous vous aurons probablement emenés au Nicaragua et avant de décoller fin mars, on aura peut-être même aperçu un peu de la beauté du Costa Rica! D'ici là, bonnes fêtes de fin d'année, en famille, entre amis ...!!

09/11/2008

Kenyan Honeymoon

Quelques impressions du Kenya, que nous avons goûté à l'occasion de dix jours de voyage de noce. Un peu de safari dans les parcs d'Ambosseli (au pied du Kilimanjaro) et Masai Mara, parc verdoyant à la faune extrêmement riche! Ensuite cinq jours à la côte au Nord de Mombasa..
(plus de photos en Facebook.... sorry ;-)
On ferme les yeux et on voyage un petit peu...

Les zèbres se tâtent, avant qu'ils ne s'élancent pour croiser la rivière en quête d'herbe plus verte.
Ce phénomène est le fameux 'crossing' de la migration... Spectaculaire!

- Les couleurs du peuple Masai -

21/10/2008

Het kriebelt ....

De zon, de ontdekkingen, het wereld-zien, het mensen-ontmoeten ... Ogen opentrekken, luisteren naar verhalen, geschiedenis lezen, het hedendaags leven begrijpen, ... Andere landen, andere werelden ...
Je moet maar eens gaan kijken bij antonymuriel.blogspot.com en dan hoef ik er niet veel meer woorden op te plakken.
Het kriebelt ook bij ons ...

23/06/2008

Un nouveau départ

De retour à Buenos Aires, c’était pour Muriel et Antony le temps de découvrir Buenos Aires en 3 jours, donc passage par les essentiels : Recoleta, San Telmo, Puerto Madero, Microcentro, en passant par les incontournables : sortie au ‘museum’, initiation au mate (sans grand succès), Madre de la Plaza de Mayo – version pluvieuse – et petits repas à l’heure Argentine, version ‘genieten’ habituelle. (photocredits shared with Antony Poppe)

Un tout grand merci à Muriel et Antony d’être venus jusqu’ici pour passer de si bons moments ensemble et d'avoir ainsi renforcé encore cette grande amitié. C’est un premier essai de vacances ensemble, et je suis certaine que d’autres suivront, quand le moment sera venu de découvrir d’autres pays, d’autres paysages et de faire de nouvelles rencontres !
Après leur départ – et comme ils n’ont pas encore récupéré leurs bagages, c’est un peu comme s’ils voyageaient encore ;-) C’est pénible les vacances !- est venu un autre hôte, un peu plus Argentin encore, droit de Tandil. Gaston Verellen est venu pour nous saluer lors de notre dernier weekend. A cette même occasion, nous avons découvert samedi soir les talents culinaires (et l’appart) de Charly, copain de Sofia, ainsi qu’une Maria (toujours Verellen) fort en forme ;-) !
Il ne manquait que Pierre par mis nous en vacances comme prévu, pour clôturer de façon encore plus parfaite notre passage par l’Argentine : partager le pays lors de quelques très bonnes visites (Manu, les 3 sœurs et Muriel & Antony) et le quitter entourés d’autres amis, fraîchement découverts à Tandil il y a 6 mois. Des rencontres, des images, (des photos !), des souvenirs… Un apprentissage, une ouverture sur un autre petit bout du monde, vers d’autres visages, d’autres histoires… Une aventure – pas toujours évidente due au planning ‘à sursaut’ du projet de Pierre – qui se termine, avec un petit pincement au cœur, mais la certitude que cette aventure sera un souvenir incroyable. Et en la terminant aujourd’hui, on ouvre la porte vers d’autres projets sur notre chemin, à Pierrot et à moi!

17/06/2008

De retour à Buenos Aires, dans l’odeur de ‘humo’ et le bruit des protestations ‘casseroles’… Muriel et Antony ramènent l’auto de Salta à Cordoba, en espérant qu’aucun blocage ne les en empêche ! Pierre et moi avons repris l’avion hier soir, vu que Pierre devait reprendre le boulot aujourd’hui, après son long weekend. Voici donc les images de ces derniers jours, de ce dernier beau voyage, en compagnie de Muriel et Antony dans le Nord-Ouest Argentin ! Nous avions commencé à Cordoba le weekend passé, à 4. Cordoba est une belle ville, avec de la belle architecture coloniale, et beaucoup d’étudiants. De là – Pierre étant rentré sur Buenos Aires – nous avons pris notre petite toto Fiat Palio pour rouler direction Cafayate. Le long de la route, entre montagnes et nuages, nous avons croisé notre premier ‘champ de cactus’, nommés Cardones. Dans notre futur chez nous, un petit bout de bois de cardon que Pierre a ramené, vous sourira ! A Cafayate, petit village charmant à 1680m, connu pour ses très bons vins (on a contrôlé et c’est vrai). Nous nous y sommes baladés à vélo, en passant par les montagnes, des dunes, un vignoble et une frabique de fromage de chèvre… Du bon vivre entre amis dès le début ! Dans l’après-midi, nous avons pris la route pour Salta, en passant par les formations rocheuses de la Quebrada de las Conchas. Un vrai spectacle sous le soleil de fin d’après-midi ! Après une nuit à Salta chez notre charmant hôte Jorge, nous prenons deux jours la route dans la Quebrada de Humahuaca, classée patrimoine mondial, pour la beauté de ses paysages et sa culture d’anciens peuples, qui encore aujourd’hui colorent la région et les villages de Purmamarca et Tilcara, entre autres. Vendredi, retour sur Salta pour aller chercher Pierrot, revenant droit du boulot (et un peu de mal à se détacher ;-))A 4 nous avons pris la route de terre samedi matin qui par la Quebrada del Torro, longeait les railles du ‘tren de los nubes’, train des nuages. Impressionante route qui passe dans les hauteurs – parfois au-delà des 4000m. Paysages insolites, rencontres dans des pueblos isolés du monde. De là, la route 40 remonte vers le Nord, en direction des Salinas Grandes, un superbe salar dans la province de Jujuy. Les images parlent toutes seules … Samedi soir nous avons relogé chez ‘le français’ à Tilcara, pour la beauté de son établissement, adossé à la montagne peu en dehors du village. Lendemain petite visite du site archéologique dans ce même village, et retour sur Salta le soir. De là, nous sommes repartis lundi après midi ! Les yeux remplis de belles images, et en mémoire pleins de bons moments, de bons petits repas, de belles rencontres, de bonnes conversations,…

14/06/2008

NOA

Le Nord-Ouest Argentin avec Muriel et Antony... depuis Salta, avant de partir prendre l'apéro dans le winebar de Juan, je vous décris en quelques impressions cette première semaine de voyage. A Cordoba nous avons retrouvé Muriel et Antony, et après avoir passé le weekend avec Pierrot dans cette ville très plaisante, nous avons droppé Pierre près des ruines jésuites de Jesus Maria (au nord de cordoba) où Pierre a trouvé un taxi pour rejoindre l'aéroport. Grande aventure... pour mme la taxiste, qui n'avait encore jamais été à l'aéroport, à 30min de là. Nous avons passé la nuit à Frias, petite village fentôme à mi chemin entre Cordoba et Tucuman.
La route du lendemain, lundi, nous a mené par l impressionnant site de ruines Quilmes, le charmant village de Cafayate, où nous avons veloté le lendemain entre les dunes, les vignes et la fabrique à fromage de chèvre! La route pour Salta que nous avons reprise le soir, nous a fait découvrir la splendide Quebrada de las Conchas. Vallée rocheuse aux formations impressionnantes... sous un soleil couchant, on s'est remplis le regard de beaux paysages. Mercredi et jeudi, notre voiture de location nous a mené dans la Quebrada de Humahuaca, autre vallée montagneuse à la palette de couleurs rougatres magnifiques. Hier soir, jeudi, nous avons rejoint Salta 'la linda' où Pierre s'est joint à nous pour le weekend vendredi après-midi. Au programme: départ de bonne heure demain matin direction le train de nuages, pour rejoindre par la ruta 40 les salars 'salinas grandes' et reloger dans le petit paradis de Tilcara, perché dans la même quebrada de Humahuaca. Ca c'est pour le parcours 'géographique'. Le tout est pimenté de bons petits vins, charmantes rencontres et beaucoup de bons moments d'amitié!
Je tâcherai de vous mettre tout ca en image depuis Buenos Aires!

06/06/2008

La Belgique, un aller-retour en dix jours

Un aller-retour comme celui que je viens de faire, ce sont beaucoup de vas-et-viens, de kilomètres, de rendez-vous, de décisions, de petites courses, de bons repas, de verres sympas, de chouettes papottes, de bonnes conversations, d’un beau mariage (quelques photos en facebook) et surtout de beaucoup d’amitié.

Cela avait d’ailleurs commencé dès le BBQ d’arrivée surprise plus très surprise mais bien très amusant ! Merci à Gilles et Anne Laure pour la réalisation, et à Pierre pour la délégation ;-)
Je n’ai d’ailleurs pas uniquement des bons souvenirs de cette soirée, j’ai en PLUS reçu une superbe bague rose/fushia/mauve absolument PAS discrète que je dois mettre jusqu’au 10 août … RARA !

Le retour vers l’Argentine s’annonce déjà tumultueux : Pierre a entendu de son chauffeur de tax i- donc c’est d’OFFICE vrai ! – ce matin que les camionneurs coupent les routes depuis mardi, que le Campo dit que c’est donc leur faute, et par conséquence celle du gouvernement (fort ami-ami avec le représentant du syndicat des camionneurs ;-)) s’il manque de nourriture dans quelques jours ! Bref, ça sent les magasins vides, les freezers remplis. Mais ça annonce aussi quelques difficultés pour rejoindre Muriel et Antony en bus à Cordoba vendredi nuit, ainsi que de voyager en tuture de location pendant 10 jours.

Ah oui, autre changement au planning – Accenture-related celui-là – c’est qu’au lieu de voyager à 4, je voyagerai seule avec Muriel et Antony (si les routes nous le permettent) car Pierre ne peut plus prendre congé finalement : -(

Bref, mes trois dernières semaines en Argentine semblent s’annoncer bien comme il se doit : à sursauts et rebondissements ! Ne serait-ce pas un peu barbant et trop simple si tout se passait normalement ?!

22/05/2008

Touch and countdown

Touchdown voor Pierre: il vient d'attérir à Paris Charles de Gaulle, chargé de 4 valises :-)
Countdown pour moi: dans 7 heures mon premier vol pour Sao Paulo, puis sur Zurich pour attérir demain, vendredi, à 14h à Zaventem!

Au programme une dizaine de jours en Belgique! Quand on revient à Buenos Aires, c'est pour voyager, donc on a déjà vidé un maximum l'appart, et il faut dire que du coup, ca sent 'la fin' depuis quelques jours. Un 'dernier' verre bien sympathique avec Sofie, Charlie et Maria, et quelques jours dans les bagages :-)

J'ai finalement décidé de mettre quelques photos du quartier où j'ai travaillé sur internet. Pour ne pas les publier trop 'publiquement', je les ai mises sur mon account facebook et vous n'y verez pas les personnes courageuses qui y habitent, seulement les maisons. Je pense cependant que c'est important de vous montrer tous les côtés de Buenos Aires. Dans capital federal, certe c'est chic, design et bien. Les traces de pauvreté se voient avec les cartoneros, qui viennent vider les poubelles tous les soirs, la nuit tombée, à la recherce de carton. Ils revendent ensuite au kilo. Une sorte de chaîne de 'triage' (in)humaine. Ou encore, sous certains ponts, à certains coins de rue, quelques familles sans abris qui s'installent. En plus grand nombre, comme sous l'accès d'autoroute près de la gare de Retiro, des 'villas' entières où vivent dans des situations très précaires des milliers de gens les uns sur les autres.

Dans le quartier où j'ai travaillé, à peine des maisons à étages, quelques rues en macadam, sinon de la terre. Pour être 'proche de la ville', à 35 km, et proche des accès d'autoroutes, c'est très 'in' d'y construire des 'country's: quartier entièrement fermé et privé. toutes des belles maisons, piscine, sécurité, parfois même propre superette, pompe à essence, et biensûr, toujours le service de sécurité. Et à quelques mètres de là, à l'extérieur du mur, les familles vivent sous un toît de chappe, aux murs de cartons, de bois, et parents et enfants partagent la même chambre de 8m². Le cri des enfants qui jouent est le même des deux côtés du mur, mais les uns jouent dans la piscine, les autres dans les décombres. Des deux côtés les parents se soucient d'un revenu familial, mais il peut être dix fois plus bas à l'extérieur du mur: inside de 2000 à 3000 pesos pour un bon revenu moyen (soit de 4 à 600€) contre 300 - 1000 pesos pour les revenus habituels de 'mes' familles. (de 60€ à 200€)

Et si les histoires vous touchent, vous pouvez biensûr passer par www.helpargentina.org et y sélectionner la fundacion Sagrada Familia pour faire un don!

Sur ce, à bientôt en Belgique !

19/05/2008

Mendoza!

Mendoza se trouve à hauteur de Buenos Aires, mais du côté des Andes. 1h30 de vol et c’est une autre région : un grand plateau fertile, ensoleillé, où sont produits 70% des vins Argentins, en aux pieds des Andes. Au programme donc : du vin et les montagnes ! Je nomme en une phrase nos contretemps, pour passer à l’essentiel ensuite : Nous avons eu la route des montagnes bloquée pour cause de vent samedi, des bodégas (cave à vin) fermés pour ‘corporate events’ samedi et dimanche, puis un bol monstrueux de pouvoir passer en montagne entre 15h et 18h le dimanche après-midi, seul ‘plage horaire’ où a été ouverte la route vers le Chili, fermée dimanche non pour le vent, mais bien .. la neige! Alors qu’avons-nous fait ? Nous avons logé 3 nuits à Mendoza et loué une voiture pour rouler beaucoup de kilomètres entre les vignobles aux couleurs de l’automne, à la recherche de quelques bons vins, de visites de cave sympathique. Nous avons ainsi visité Bodega Di Tommaso samedi (en pensant à l’annif de Thomas) et La Rural dimanche, qui produit notre all time favourite vin Rutini ! Notre seconde tentative pour monter dans les Andes a donc été couronnée de succès dimanche après-midi. Nous nous sommes d’abord arretés à Potrerillos pour un repas, où Pierre a mangé un délicieux carne a la massa, viande cuite avec quelques ognons et pommes de terre dans une pâte. Très très bon ! De quoi tenir bon en tout cas jusqu’en haut, c'est-à-dire destination ‘puente del inca’ : à 2700m se trouve un pont naturel, formé par la rivière Rio de las Cuevas. Petite surprise quand en laissant derrière nous le ciel bleu et les 24° de Mendoza, on découvre que les montagnes sont dans les nuages, et que la pluie qui apparaît, devient plus haut de la neige. Pas trop équipés, la journée touchant à sa fin, nous avons piqué un sprint vers le pont, qu’on dissimulait à peine entre les flocons, pour reprendre la splendide route vers le bas. Rien que les vues valaient largement le (dé)tour ! D’autres plaisirs ce weekend, à part le vin, les vues, le soleil et la compagnie, ont été les bons petits restos ! Un délicieux verre de Malbec d’abord dans un winebar, pour se mettre en forme ! Muriel et Antony, qui visiteront Mendoza dans deux semaines, avant qu’on ne se rejoignent à Cordoba, y auront autant de plaisir que nous j’espère, mais j’ose croire !

15/05/2008

Video protestation


Enfin réussi à mettre la vidéo online de nos voisins, tapant sur les casserolles dimanche soir passé!

Et avant que le weekend ne nous emmène, un petit point: cette semaine j'ai clôturé mon boulot: gâteau dulce de leche lundi avec les collègues, et encore 4 visites mardi. La dernière dame me restera en souvenir encore bien longtemps. Elle vit dans une cassilla de bois, avec 2 pièces. Dans l'une une cuisinière, une table et 4 chaises, le tout entouré de beaucoup, beaucoup de brol. Des bouteilles vides, des vêtements, du materiel de construction du papa, ... Dans l'autre, un tapis de lits: tous y dorment. Les parents et leurs 5 enfants. Après avoir attendu quelques minutes à l'extérieur, le temps qu'elle range un peu, j'imagine, j'ai pu rentrer pour m'asseoir. Sur la chaise des restants de nourritures, des enfants sales, une odeur pénétrante... Le toit en taule qui fuite - ils ont colé des demies bouteilles en plastique sous les fuites, pour récuperer l'eau et la laisser couler vers dehors. Différentes planches forment les murs, mais n'abritent pas du froid, de la pluie.
Avec le crédit, elle compte commencer à zéro. Construire sa maison de 'material', dont elle rêve depuis toujours. Ils la rêvent grande, avec un étage (rare dans le quartier!), et une chambre pour eux, une ou deux autres pour les enfants. Une salle de bain à l'intérieur, qui viendra remplacer l'espèce de feuillée qu'ils ont pour l'instant. Elle sait qu'avec les premiers 100€ elle ne pourra pas encore faire grand chose, et que leur rêve en est un à longue durée. Mais quand on discutte encore un peu sur le 'troittoir' et que de là elle regarde son terrain, je vois ses yeux qui brillent quand elle parle de son rêve. Je suis certaine qu'elle ne voit pas le même tas de planches, les crasses, le désordre, les enfants sales, ... comme moi. Ces yeux brillent, parce qu'elle voit déjà ce que sera sa maison digne de ce nom dans quelques années.

Il me restait juste les rapports à faire, et c'est la fin de ma vie 'normale' ici, commence maintenant des vols, des vacances, et des tas d'autres projets. A très court terme, soit demain vendredi: nous avons su booker encore un vol pour Mendoza, d'où nous rentrerons lundi matin! Espérons qu'on passe un weekend sans pluie, sans paros (c'est pour ca qu'on prend LAN et pas AUSTRAL qu'est en difficulté), ca nous changerait de nos excursions précédentes.

D'autant que les difficultés sont assurées déjà pour Pierre, qui avait son vol Air France départ jeudi 22, arrivée le 23 à Bruxelles en train. Et voilà que Air France et SNCF font la grève .. le 22!

14/05/2008

les jours normaux s'écoulent

Beaucoup de choses planifiées pour un de nos derniers weekends à Buenos Aires et on l’a finalement passé de façon bien argentine : tranquillement, mais remplis d’inédits ! Samedi on a loué des vélos et on a fait un tour dans le parc Costanera Sur, à l’arrière de notre ex-appartement de Puerto Madero. Un énorme espace vert que la nature a gagné sur l’Homme – pour une fois ! – et qui a heureusement été protégé, malgré sa proximité avec le centre ville, et les terrains à bâtir très prisés de Puerto Madero. Y avait longtemps qu’on n’avait plus pédalé – je vous rassure, on n’avait pas désappris – et ça a fait plaisir !Mais je brûle des étapes ! Vendredi soir je suis allée boire un verre avec mes trois collègues assistantes sociales de la Fondation. Elles m’avaient un peu fait peur en disant que ce serait ma ‘despedida de soltera’, enterrement de vie de jeune fille, mais OEF rien de tout ça : juste un petit repas, quelques verres, pas mal de rires, et une ambiance bien sympa ! De gauche à droite, Meli, Majo et celle avec qui j’ai le plus travaillé car j’étais dans son barrio, María ! Si elles vous semblent sympas, c’est parce qu’elles le sont ! ;-) Au passage j’ai su prendre quelques photos des dog walkers professionnels ! Le truc bien typique des quartiers chic comme Recoleta, Palermo,etc.. où on achète le petit chien, qu’est mimi et tout, mais dans l’appart c’est pas top, et comme on n’a pas le temps, où d’autres choses à faire, on paye quelqu’un! Cette personne vient alors régulièrement prendre le chien et fait son tour ! (les photos sont d'ailleurs prises juste en bas de chez nous)XSamedi soir nous avons vu Charlie et Sofi, avec qui nous avons été manger un bout, dans un bar près du cimetière. (et oui, Manu, ton intuition était bonne : c’est un endroit où on a encore souvent été. Les serveuses ont cessé de dire ‘ ?van a comer algo, tomar algo ? hay happy hour’ et nous disent simplement bonjour quand on passe maintenant. ;-) Pierre et moi sommes d’ailleurs très fières d’être presque intégrés : sommes allés manger à minuit ce même samedi !!! On se surprend à suivre le foot (ce soir Boca-Atlas !), et Pierre s’est même mis à taper sur les casseroles lors du dernier cacerolazo de dimanche (la façon bien argentine de protester ! La fois la plus connue, c’était avec la crise de 2001, quand les images ont fait le tour du monde. Maintenant c’était à plus petite échelle. Ce sont les gens de capital qui ont tapé les casseroles, au même moment que commençait à Gualeguaychu une nouvelle protestation du secteur agricole. Je vais essayer de vous mettre une petite vidéo pour montrer le bruit et l’ambiance qui se met dans les rues ! C’est assez unique comme mouvement spontané! En parlant de bruit, les choses vont mal, TRES mal : sur le chantier à côté, ils s’acharnent encore toujours au mur mitoyen. Quand hier j’entendais des bouts de murs tomber, me suis quand même inquiétée. Voyant qu’ils avaient percé juste à notre fenêtre, j’ai été cherché le portier, et ce matin la visite de l’architecte. (OEFKE que j’étais déjà levée et habillée à 8h30, donnant un ‘cours’ de français à Maria) Il m’a tout à fait rassurée … « Ce n’est pas inimaginable qu’on perce à hauteur de votre chambre à coucher. N’hésite pas à venir me chercher si c’est le cas. » Que de bonnes perspectives, non ?

Sinon dimanche nous avons été loin, TRES loin ;-) Une heure dans le bus 92 pour arriver dans le quartier de Mataderos, à l’ouest de Capital Federal, mais encore à l’intérieur de la ceinture. Il y a là un feria de choses artisanales, bien typiques. Plus si intégrés que ça, vous allez vous dire, mais sachez que la foire semble bien populaire ! Les viejos y dansent le tango, mais aussi du folklo, beaucoup de familles entières, qui s’installent ensuite dans le parc avec le mate, … Pierre et moi ne sommes pas très ‘achats’, alors on s’était forcé de revenir avec 8 choses ! Bien, c’est raté, on a réussi à en acheter seulement deux, et comme d’habitude, on reste surtout avec le souvenir ‘mental’ ;-) Et le soir, nous avons été piquer une tête au restau Milion dont on entend souvent parler. Dans une magnifique bâtisse, lieu très hip & trendy, et puis chic et cher aussi ;) Donc après deux cocktails, on est rentrés chez nous pour un bon steak chimichurri home made!

08/05/2008

Buenos Aires otra vez ?

Terwijl we nog maar enkele dagen te gaan hebben van ons "gewoon leven" hier, blijft het uiteraard altijd een beetje speciaal.
- De landbouwproducenten ofte 'el Campo' heeft na de mislukking van 30 dagen onderhandelingen met de overheid, beslist terug over te gaan tot protestacties. Dit omdat de overheid de verhoging van exporttaxen niet volledig heeft willen herzien. (Pierre verbeter me als ik me vergis ...) Verschillende Rutas zijn geblokkeerd of met vertragingsmanoevers, en toch lijkt voorlopig de binnenlandse consumptie niet geviseerd, enkel de producten die voor export bedoeld zijn (granen voornamelijk). Het zou dus niet meteen moeten escaleren tot lege beenhouwers, tekorten aan vlees, melk, ... zoals rond Pasen het geval was.
- De humo van de enorme branden is nog maar net vertrokken, of er komen alweer nieuwe wolken over Buenos Aires! Sinds deze middag luidt het "las cenizas llegaron a Bs As": de volkaanassen zijn tot in Bs As geraakt. Ze komen van de volkaan Chaiten in Chili, die sinds enkele dagen hevig van zich laat horen, terwijl men dacht dat ie vredig aan het slapen was. De gevolgen zijn vooral in de regio ginder serieus: zo zouden in El Bolson (stadje ten Zuiden van Bariloche, dus in Argentinië) de mensen geen kraantjeswater meer mogen drinken, de scholen gesloten zijn. Ze vrezen voor de groei van planten en dieren...
Dat alles belooft, want we waren nog wel wat van plan. Dit weekend blijven we nog in Bs As, voor de verjaardag van Sofia, ik ga iets drinken met mijn 3 maatschappelijk assisten-collega's, we willen - eindelijk - naar het Malba museum, ... Volgend weekend dachten we dan naar Mendoza te gaan, de wijnroute te 'proeven', ... Ik kijk wel een beetje wantrouwend naar die vulkaan, die wel eens roet in het eten zou kunnen gooien.
Hoe dan ook, op donderdag 22 mei gaan we beiden (een andere) vlieger op, en we landen op vrijdag 23 mei in Belgenland! We kijken wel uit naar jullie zon; het is in België namelijk warmer dan hier! We ontwaken met een 7tal graden, en met een helderblauwe lucht warmt het op de middag op tot een verlegen 20 graden. Op dus naar de zon, en ook een gezonde dosis vrienden, familie en heel wat huwelijks-to do's!
In de week van 2 juni komen we dan terug naar Bs As (alweer op verschillende vliegers uiteraard) omdat Muriel en Antony ons hier opwachten om naar het Noorden te trekken gedurende twee weken!

07/05/2008

Sao Paulo

Nous étions partis à Sao Paulo sans planning, programme, desiderata, rien, nada! Au grand étonnement d’Ignace d’ailleurs, qui pensait me connaître comme étant du genre à préparer en détail des voyages! ;-) Quelle drôle d’idée ! Notre envie était de voir où et comment vivent Ignace, Sylvia et Bia. De découvrir leur chez eux, leur petite vie là-bas. On soupçonnait un ‘bon vivre’, de bons repas et un petit verre de temps en temps. On a eu exactement ça : un très bon weekend, extrêmement sympathique ! Sylvia et Ignace nous ont amenés de gauche à droite, de quoi avoir un petit aperçu de leur vie brésilienne !
Jeudi et vendredi nous étions dans la campagne, à Itapetininga, où Sylvia a une charmante petite maison. Ignace nous a montré les fermes, la pépinière, ses plantations ; nous avons vu la ‘ville’ ; on s’est fait drachés plus d’une fois, du coup, petit feu agréable, délicieux sole mio, bon petit vin et des apéros ‘caipirinha uit het vuistje’ avec des fruits de la passion tous frais ; -) Après un cours de cuisine, comprenant ‘couper un ognon’, ‘faire du chimichurri’, Pierre a suivit un cours de moto (sous la pluie, dans les hautes herbes avec la pénombre de la nuit s’installant, et deux ‘pubers op leeftijd’ sur la moto… Qui devine les conséquences ?? moi je n’oserais JAMAIS cafter en tous cas, c’est pas du tout mon style, donc je m’abstiens comme TOUJOURS!) Vendredi soir retour à Sao Paulo pour manger de terribles viandes sur ‘sabre’ comme Pierre voulait ! Samedi nous avons alors été amenés à la mer ! Les pluies s’en étaient allées, et faisaient place à un soleil et des températures plus douces ! De quoi faire un bon plongeon dans la mer et se dire que le Brésil, ça vaudrait bien encore un détour et quelques jours en plus!
Samedi soir nous avons goûté le home made chimichurri, du sole mio, des délicieux rognons (qui me faisaient pensé à la cuisine de ma maman !) et une nouvelle soirée très agréable ! Pour dimanche faire une nouvelle découverte : d’abord ‘leur’ parc, où ils vont courir tous les matins, puis le jockey club, où les hommes ont perdu tout leur argent! (bien 10 reales je pense !)Avant de reprendre l’avion et voir la ville du haut du ciel, nous l’avons vue du haut d’une terrasse d’hôtel. Un dernier café, un dernier babbel, et retour sur Buenos Aires après un très bon weekend passé chez nos voisins du Nord !

05/05/2008

Back from Brasil

Pendant que les premiers courageux se lèvent en Belgique - il est 6h43 chez vous - j'attends que Pierre ait fini son Status Report pour qu'on puisse commencer notre nuit... Juste le temps de "signaler" notre retour d'un long weekend sympathique à Sao Paolo! Vu le temps splendide (hum hum), il n'y aura pas des masses de photos, mais je tâcherai tout de même de vous donner un aperçu d'Itapetininga où 1° Pierre qu'apprend à rouler en moto et Ignace (son oncle) qui donne l'example (hum hum again) 2° Pierre et Ignace qui font un home made Chimichurri 3° la plage près de Santos où nous avons fait une aparition samedi et les quartiers où habitent Sylvia, Bia et Ignace à Sao Paulo, ainsi que l'activité du dimanche: course à cheval.
D'ici là, tomorrow is another day!

30/04/2008

Inhaalmanoevre 1

Het is alweer een week geleden dat hier nog iets geschreven is. Vorige zondag zijn we in de late namiddag nog even naar de parken van Palermo, op vijf minuutjes hier vandaan, gegaan. Koppeltjes, kinderen, families, honden … Ontspanning en groen midden in de stad!
Maandag begon dan ook voor mij een nieuwe week: naar het bureau in San Isidro voor wat administratie. Op dinsdag heb ik ’s ochtends een eerste ‘les’ Frans gegeven aan María, en doordat ik op de middag langs de dokter ben geweest, heb ik mijn bus 68 pas rond 3u genomen. Aangekomen rond 17u in Alberti, waren het duidelijk zeer drukke spreekuren voor collega (andere) María. En al zijn we reeds kort voor 18u vertrokken – en had ik dus 4 uur op bussen gezeten voor 45min ter plaatse! – het was enorm intens geweest. Elke dag zijn er twee spreekuren, en mensen komen ofwel informeren naar het project, of papieren afgeven, zich inschrijven, enzovoort. Woensdag ben ik dan een groep gaan bezoeken. Het is een groep met 4 families (meestal zijn dat er 3) en daarvan waren er drie thuis. Twee leven op hetzelfde terrein, want de mama gaat een krediet aan om haar houten dak te vervangen door golfplaten, en haar dochter gaat een raam en een deur kopen. Zij leeft achteraan met haar man, kindje van 1 jaar en over enkele weken een pasgeborene. Ze wonen met 3 in een kamer van 3 op 3, met bakstenen muren, betonvloer. Slaapkamer, living en keuken alles in één dus. En voor het wassen en plassen, gebruiken ze de badkamer van de moeder. Ze hebben wel een deuropening en raamopeningen, maar er steekt nog niets in. ’s Ochtends is het hier de komende dagen 5 à 6 graden. Niet zo’n warm nest dus voor kleintjes. Voor volwassenen trouwens ook niet.
Het derde gezin, is een vrouw en haar vier kinderen. Ze leeft samen met haar nieuwe vriend. Allen gezellig in eenzelfde kamer. Met het krediet wil ze een ouderlijke slaapkamer bouwen, en een afscheiding tussen de meisjes en de jongens.
Ik doe de huisbezoeken enorm graag, en ik vind het in het begin altijd een beetje spannend. Niet alleen omdat ik midden hun leven kom te staan. Ook omdat ik dan door aarden straatjes, met een rugzakje en een stratenplan loop, zo blond als maar kan zijn. Bovendien – in tegenstelling tot in Capital Federal – zijn er ginder veel minder ‘blanke’ types. Mijn hypothese is dat zuid-amerikaanse imigranten doorgaans armer waren (en zijn) en dus in arme buitenbuurten wonen, in tegenstelling tot de Europese oude en nieuwe migranten die in het veel chiquere capital federal wonen en werken. Om maar te zeggen dat ik daar opval, al valt dat beter mee dan in Honduras en is het hier bovendien doorgaans vele veiliger!


Verder hebben we een speciaal weekenduitstapje achter de rug. We zijn naar Rosario geweest, derde grootste stad van Argentinië, driehonderd kilometer ten Noorden van Buenos Aires, langs de Parana rivier. Normaal gingen Charlie en Sophie mee, maar door omstandigheden zijn Pierre en ik met twee moeten gaan. Ja, ’t leven kan hard zijn ;-) We hadden een autootje gehuurd en hebben eerst onze zenuwen getest door in vol spitsuur heel Capital Federal te doorkruisen. Aangekomen in Rosario Hostel, alwaar een hartelijk onthaal, krijgen we de enige doubleroom toegewezen: tussen straat, inkomhal en inkomdeur … Ik mocht van Pierre met mijn oordopjes slapen (ja, vind dat niet het meest sexy attribuut, dus ik vraag dat meestal braaf J kwestie van hem erop voor te bereiden ook) Toch heeft het niet mogen baten.. heb niet veel slaap gehad en voelde dat ook zaterdag. Spontane belachelijke huilbuien die even vlotjes overslaan in lachbuien. Veel uitleg hoeft het niet zeker! Na de regenbuien dan van ’s ochtends zijn we toch te voet de stad ingetrokken, en de hemel heeft ook wel even zijn best gedaan. In Rosario ligt het ‘monument van de vlag’ waar voor het eerst de Argentijnse vlag werd gehesen. Naast heel wat mooi architectuur, hebben ze ook een mooie rivierdijk, kilometers lang, en ondanks de rust die er nu heerste, kan je raden aan de vele ‘strandbars’ met Bob Marley muziek dat het hier in de zomer zwart van het volk ziet! In een oude graansilo hebben ze een museum moderne kunst ondergebracht, ook dat hebben we gezien. ’s Avonds hebben we voor de zoveelste keer genoten van zalig Argentijns vlees & een wijntje voordat we in bed zijn gekropen in onze nieuw verworven rustoord: een slaapzaal helemaal achteraan :-) Zalig!

- 'Hond doet pipi' standbeeld trekt nieuwsgierige kindjes aan voor het museum-
Alleen was zondag het aangename weertje verdwenen, en hebben we het na 3 uurtjes rond een kop koffie wachten, opgegeven. Het regende dat het niet meer mooi was. Dus dachten we nog een museempje mee te pikken en rond 15u waren we onderweg naar Buenos Aires.


Onderweg.
Beeld je in: je neemt de auto in Oostende. Je begint op de autosnelweg, en na 15minuutjes, laat je je door de politie omleiden wegens afsluiten van de autostrade. Je komt op een plaatselijke weg terecht, waar een vrachtwagen het noodzakelijk vond de berm van dichterbij te bekijken, en zich dwars over de weg te ‘placeren’. Twee uur gaan voorbij. Je herneemt – met de glimlach – je route. Je komt in blok aan op de nieuwe autostrade, en het begint te schemeren. Normaal. Bedenk dan dat er hevige branden woeden (ja, nog altijd) en om je dat in te beelden, installeer je best een rookblazer op je motorkap en je schakelt die in. Doe de zon uit, koplampen aan. (Mistlichten niet, bestaan niet op je gehuurde auto) En rijd verder. Zo’n 70km, in iets meer dan twee uur tijd. Uiteraard moet het spannend blijven: ook deze ruta wordt afgesloten. Verplichte omleiding naar de ruta 7 (logisch, de 8 en 9 heb net gedaan hé ;-)) Het is nog steeds donker, je rijdt in, op, onder en door wolken rook. Je mag niet te ver blijven van de auto voor je, want die duidt je de richting aan, maar ook niet te dichtbij, logisch, vooral omdat er al wel eens plots wordt stilgestaan. Bovendien, ben je na zoveel uren “rijden” ferm gedesoriënteerd. Je merkt namelijk niet echt meer of je nog vooruit gaat of niet. De wegmarkering zie je toch niet, enkel de twee lichten van de auto voor je. (Naast het kaartlezen, bestond mijn taak er dus in af en toe tegen Pierre te zeggen: je rijdt nog, of, ik zou nu naast de auto moeten lopen, dan weer ‘stappen’, of ‘fietsen’. Dat was zowat de variatie aan snelheden)


Het is iets na 22u, we zijn al 7 uur onderweg, in België zijn we zowat Namen gepasseerd zeker. En daar sluiten ze opnieuw de autosnelweg af, ja de 7, waar we naartoe aan het rijden waren. (kwestie van het frustratieniveau hoog te houden: ze sluiten af nét twee auto’s voor ons….) Anyway, verder omgeleid, deze keer naar Mercedes, en via de route 5 kunnen we eindelijk richting Buenos Aires rijden. We rijden uit de rookwolken, en ondanks hevige stortbuien (alerta meteorologica) en wat mist, kunnen we eindelijk wat snelheid nemen. Iets voor 1u ’s nacht komen we aan. Om terug te keren naar het Belgisch voorbeeld: proficiat, t is alsof u nu van Oostende naar Aarlen via zone-30 hebt gereden!

20/04/2008

Souvenirs suspendus

Hier, vendredi soir, nous sommes allés avec Charlie et Sofie voir une pièce de théâtre, qui se jouait dans le théâtre del Pueblo, à la rue diagonale dans le microcentre. Il s’agissait de quelques jeunes qui devaient faire un travail pratique pour l’un ou l’autre cours à l’école. L’expérience avec des poupées tournent bizarrement quand en orage donne vie aux poupées en questions… Pièce détendante, bien jouée, et si nous sommes contents d’avoir fait une sortie culturelle – que nous faisons beaucoup trop peu surtout en vue des tonnes de possibilités qu’offrent Buenos Aires – ce n’est pas le style de pièce qui provoque beaucoup de ‘thinking’ ;-) Hop au café donc, pour manger encore un bout : et oui, heures argentines obligent, la pièce se jouait à 23h30 ! Donc pizza et ‘cervezas artesanales’ au centre de Recoleta ! Un petit café y offre une dégustation de 7 bières faites maison !

Aujourd’hui, nous avons fait une grasse mat relativement longue vue nos voisins ouvriers. En effet, le potin commence à 7h30, même le samedi, alors sortir du lit à 10h30, c’est presque héroïque (ou c’est parce qu’on ne se remet plus d’un coucher à 4h30 comme quand on avait 15ans. Jajaja)

Puis on a pris une grande bouffée d’air (d’un appart aux portes et fenêtres fermées depuis 3 jours) pour marcher vers le quartier Once et Abasto qu’on n’avait pas encore fait. La fumée ternie énormément la lumière qu’illumine d’habitude Buenos Aires, et c’est peut être pour ça que se retrouver dans cette ambiance-là sur les lieux de l’incendie du Cromañon, est d’autant plus impactant. Le long de la gare de Once, entre le fameux Tsunami et le réveillon de 2004, une boîte de nuit prend feu lors d’un concert Rock. 3000 personnes se trouveraient à faire la fête, or 1300 aurait été le maximum permis. Et cela ne semble pas la seule erreur : la sécurité n’est plus en ordre depuis plus de 2 ans, des portes de secours sont fermées à cadenas, … Lorsqu’un feu d’artifice tiré dans la salle enflamme une bâche en plastique au plafond, c’est le drame. 194 jeunes, et même très jeunes (enfants des employés qui dormaient là vu la période des vacances) meurent.

Aujourd’hui nous avons donc été sur le lieu du drame, ou plutôt du massacre comme ils l’appèlent, estimant que contrairement à une catastrophe qui survient de façon incontrôlable, ici il y a de nettes responsabilités humaines. Le cri de justice, comme toujours en Argentine, résonne fortement, et les gens s’agroupent, dans une solidarité et d’un commun accord de ne pas se laisser faire, de ne pas se taire. Naît alors comme un sanctuaire improvisé : les noms, des photos, des poèmes, messages, tags et graffitis ravivent le souvenir de tous ces jeunes. Le symbole du drame est un dessin avec des mains, puis de grosses chaînes devant. Mais ce qu’on voit le plus, ce sont des paires de chaussures, souvent des All Stars.

Elles sont suspendues dans le ciel, comme des souvenirs toujours présents…

A quelques pas de là, nous sommes passés par le shopping préféré de Marine, que nous retournerons analyser en détail, car ça semble promettant ! Puis par le coin de rue Carlos Gardel, le fameux chanteur de Tango, et ses environs colorés (on s’imagine bien ce que ça peut être sans fumée !) Un chouette tour, de nouveaux quartiers, … tout ça ne fait qu’agrandir notre sensation que bientôt (dans un peu plus d’un mois) nous quitterons Buenos Aires, sachant qu’elle n’a même pas dévoilé la moitié de ses secrets !