La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

12/03/2008

Petit point

Par où commencer quand il y a longtemps … Par le début il me semble, tout en essayant de passer les détails, sans perdre de vue que les détails sont parfois justement ceux qui rendent une expérience à l’étranger le plus passionnant … Soit ! Si je perds beaucoup de mots à philosopher, ça risque d’être long comme ‘blog-entry’, or mon but est de faire le point, dévoiler les projets et … faire les valises !

Le boulot de Pierre, c’est un peu status quo au niveau difficulté : il travaille beaucoup, le projet est difficile, il rentre tard ! Points positifs de son projet : il nous permet d’être ici, il n’y a plus le ‘conference call’ hebdomadaire à 6h00 du matin Argentine, il passionne encore toujours Pierrot ! Bon, les vacances vont faire du bien, quand-même! ;-)
Mon projet, pour sa part, reprendra de plus beau après les vacances. Car entre temps, j’ai pu accompagné mes 3 collègues (3 chouettes assistantes sociales de fin vingtaine) à plusieurs visites de famille, et il me fallait bien ça pour complémenter le côté «administratif» du projet. Dès mon retour, je me lancerai donc comme une grande à donner de l’info dans le bureau d'Alberti (près de Pilar !), former les groupes, visiter les maisons, suivre les payements, etc. Les lundis resteront journée ‘office’ pour pouvoir faire l’administration, coups de fil, réunions etc. Sur ce, je lance un appel à revenir lire le blog d’ici quelques semaines. Je pourrai alors mieux vous décrire, et montrer par des photos, ce qu’est le style de famille, de maison, de pauvreté, de barrio etc, avec le quel la fondation travaille. J’ai dans mes premières visites en tous cas de suite senti l’énorme ‘gap’ qu’il y a entre ceux qui ont (l’eau qui sort du robinet, des fenêtres qui coupent du bruit, du froid, un sol pour marcher, des portes à fermer, un petit coin à soi pour ses secrets, ….) et ceux qui n’ont pas. Il faut dire aussi que les situations ne pourraient presque pas être plus opposées : nous vivons dans un top appart dans un top quartier ; les familles, elles, sont nombreuses, à petit ou sans revenu, et ont fort souffert des crises économiques ici, et souffre encore maintenant des prix qui augmentent (le transport, la viande, le lait, la patate !...) Bref, je pense qu’au-delà de vous montrer les photos de notre petite vie ‘happy’ à Buenos Aires, il me faut de montrer aussi ce qu’est le travail social ici, la vie à l’éxtérieur de Capital Federal, voir même l’impact des crises à répétition sur certains détails de la vie dans capital federal, tel que – j’y reviendrai – les 'cartoneros', les promeneurs de chiens etc… To be continued en tous les cas !

Entre tout ça donc, le boulot et le projet, nous sommes restés plutôt calmes ! Une petite sortie en semaine avec BAVolunteer (pour rappel l’organisation intermédiaire qui m’a aidé à trouver le projet). Nous avons été plus raisonnable cette fois-ci, le souvenir de la virade jusqu’à 4h30 du matin en pleine semaine, étant encore fraíchement dans nos mémoires… ! Ce n’était pas pour autant moins sympa !

Le weekend annoncait le retour d’un élément disparu depuis longtemps : le bleu du ciel !

En effet, cela faisait bien 2, 3 semaines (depuis l’arrivée de Manu au fond ;-)) que le soleil avait disparu derrière une épaisse couche de nuages et avait peint le ciel en un gris opaque, sombre. Ajoutez à cela des fréquentes pluies, et vous l’aurez deviné, on se pensait en Belgique ! A l’idée de tant de soleil, on en perdait un peu le Nord : avons pensé à des excursions dans tous les sens, pour finalement rester à Buenos Aires, découvrir que le bleu n’avait pas encore l’exclusivité pour colorer le ciel, et profiter des éclaircies tout simplement. En voulant aller au parc de la Costanera – qui biensûr fermait à notre arrivé – nous avons été visité le trois-mats qui pointait au loin, et ainsi profité d’un dimanche argentin en toute simplicité !

- le long du parc de la Costanera - àl'arrière de Puerto Madero - les gens s'installent pour passer le dimanche,
à jouer à la balle ou aux cartes, d'après l'âge, en buvant le 'mate' -

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