La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

05/03/2009

Expériences volcaniques

Deux 4x4 chargées de jeunes étrangers en vue d’un bon ‘kick’ d'adrenaline s’éloignent de 45min de la paisible ville de Leon pour se perdre dans le collier de perles volcaniques qui l’entoure. Une de ces perles nous attend, je dirais le sourire aux lèvres, mais elle est si noir qu’on ne voit pas son visage. Le cerro negro, pas si haut, pas si vieille surtout, est un petit volcan mimi perdu dans un splendide paysage, qu’on montra à pied, avec dans nos bras une planche en bois, qu’on essaye de ne pas se faire arracher par les féroces vents de ce jour-là. Arrivés en haut, certains éssouflés, d’autres moins, mais tous les cheveux dans le vent, le regard émerveillé par la vue. Le Cerro Negro n’est, du haut de ses 728m et jeune d’à peine 158 ans (le plus jeune d’amérique centrale), ni si vieux, ni si haut donc, et pourtant il a déjà ému beaucoup de gens! Le hostal Big Foot a inventé, il y a quelques années, la façon idéale de descendre cette pente si raide qu’on en perd le cours à un moment, pour un maximum d’adrénaline: une vulgaire planche en bois, améliorée de quelques plaques et clous, ainsi que d’une fine couche de laminé sous le postérieur humain, et ce petit joujou peut atteindre plus de 70km/h. Cette vitesse n’est atteinte que par les … très motivés? Dans notre groupe de +/-15, un fou s’est quand même lancé à 66km/h, ce qui n’est pas mal du tout. J’étais dans les 3 premières (temps filles) et ai atteint 38 je crois. Le plus grand accomplissement de Pierre et moi-même, c’est qu’on s’est lancés sur cette pente, assis sur notre planche, et qu’on ne s’est pas éclatés dans le sable / gravier volcanique. Cela nous a fait gagné du temps, certes, mais surtout (et on y tenait) évité des blessures, égratignures et autres situations sanglantes. Du coup, nous gardons de nos quelques instants passés en tenues oranges flash sur fond noir, un bon souvenir, un sérieux coup d’adrénaline et une très belle vue de la cordillère de ‘los Maribios’. Le lendemain, mardi, nous avons hésité à prolonger d’encore un jour notre séjour à Léon (après tout, on n’avait pas encore vu la moitié des 18 églises, ni monté dans la cathédrale, ni vu le second musée qui en vallait la peine, ni ….) mais estimant que 4 ‘lazy leon days‘ étaient déjà pas mal, on est quand même montés dans un minibus express, de retour vers Managua (capitale) puis dans un « express » vers Masaya, où, à l’intersection avec la route vers la Laguna, nous sommes montés dans un de nos chicken busses préférés! Celui-ci nous a laissé dans le village de Valle la Laguna, d’où nous avons descendu la charmante petite route en S, qui surplombe la lagune. La Laguna de Apoyo est au fond un cratère de 6km de diamètre, formé il y a plus de 23.000 lors de l’explosion d’un volcan. Une poignée d’hébergements autour de cette lagune, offre actuellement la possibilité d’une nouvelle expérience ‘volcanique’: nager dans un cratère, mais elle nous offre aussi un calme totale, (nous sommes au Crater’s Edge, le Monkey Hut est une autre possibilité) une superbe jungle (un réveil aux singes hurleurs, on ne s’y fera jamais!) une eau tenue à 28°C par les sources d’eau chaude qui gisent dans le lac et tout ca, à moins d’une heure de route des grandes villes de Managua, Masaya (avec son marché d’artisanat le plus réputé du pays, que nous avons visité aujourd'hui) et Granada, notre prochaine étape! Bref, on est ici pour 2 nuits, peut être 3, et on profite! Des bruits, de la nature, des hamacs, de la lagune, du calme, des repas servis le soir à la lumière de quelques bougies et d’un ciel superbement étoilé. (entre temps, le calme est si total, que Pierre s’est endormi sur mon épaule- la bouteille de Flor de Caña qu’il a commandé, mais je vous rassure, pas encore vidée, y est peut être pour quelque chose - et je vais donc nous mettre au lit! Demain nous nous informons quand aux possibilités de voir le volcan Masaya de nuit, et d‘après cette info, nous restons encore une nuit, ou nous descendons à Granada!)

Aucun commentaire: