La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

02/03/2009

Nicaragua

Mercredi passé était une journée de transport multi-classes: d’abord la Monja Blanca, le bus guatémaltèque un rien plus classe que les chicken busses, mais tout autant rempli de locals. Après près de 5h depuis Cobán, nous arrivons à Guatemala city où nous sautons dans un taxi pour rejoindre au plus vite l’aéroport. Il ne nous est encore rien arrivé au Guatemala, alors ne tentons pas trop les diables présents en masse et qui font la mauvaise réputation de la capitale. ( Le journal préféré de Pierre, ‘nuestro diario’ est surnommé ‘nuestros muertos’ par les gens et il est vrai que les nouvelles sont terribles, et que la façon sanglante de les reporter me fait fort penser à mon séjour au Honduras)
L’objectif sera atteint: passant plusieurs heures dans le fort sécurisé de l’aéroport, nous quittons en milieu d’après-midi le sol guatémaltèque sains et saufs! (en passant, pierrot a fait qq mondanités anversoises en croisant Gillou qui terminait son voyage de noces! Le monde est archi-mini-petit! Ou alors, les Anversois francophones de grands voyageurs … ;))
Le Guatemala a répondu à nos attentes et nous a comblé: nous conseillons vivement ce pays aux milles trésors, que ce soient les sites mayas, la jungle, les volcans, ses lacs, les villages ou Antigua, ou encore ses peuples aux milles couleurs! A El Salvador nous changeons de vol et passons encore qq heures d’attente, dans le salon vip cette fois-ci, car on a été upgradé en business pour une raison ou une autre. C’est pas nous qui nous en plaignons, on en profite pour gouter à nos premiers ‘flor de caña’, le fameux rhum du Nicaragua, celui-là même qui a causé notre penchant pour le rhum-sprite, il y a 5 ans au Honduras. Dans l’avion nous avons bien ris d’imaginer les pensées des gens, en nous voyant, deux jeunes, pas hyper frais d’une journée de voyage, en chaussures de « jézus », gros sacs à dos comme bagages, et flottants dans nos grands sièges business entre tous ces hommes en costume… Le fait d’employer les miles de Pierrot pour loger 2 nuits ’luxe’ à Managua, ne faisait qu’augmenter la contradiction! Ces deux bonnes nuits de sommeil, la journée ’brains to zero’ autour de la piscine étaient le bienvenu. Après deux mois de voyage, il est vrai qu’une certaine fatigue s’installe. Celle de bouger régulièrement, d’être en planification constante, lecture des guides, et toujours penser à la prochaine étape. Nous en avons aussi profité tous les deux pour nous manifester ’professionnellement’ en Belgique mais c’était surtout une petite pause ‘vacances’ dans notre voyage. Reposés, nous nous sommes re-munis de nos sacs à dos et nous nous sommes plongés vendredi dans la chaleur énorme du Nicaragua, en route pour León, à une bonne heure au Nord de Managua. Cela fait 2 jours que cette ville d’étudiants nous met à son paisible rythme, orchestré principalement par la chaleur du soleil. C’est à nouveau une ville aux couleurs pastelles, mais le soleil lui donne encore une toute autre ambiance que disons Antigua (guate), San Cristóbal (mex) ou Trinidad (cuba). Il semble y avoir moins de problèmes d’insécurité aussi qu’au Guatemala, mais l’agitation de la politique nicaraguayenne compense amplement: nous avons passé hier une journée au son de tirs à blanc et de petites explosions, voyant défiler à l’arrière de pick-ups des gens cagoulés. Agitation qui résulte de la rencontre d’une manifestation pro- et une autre contre le gouvernement en place, qui a/aurait gagné frauduleusement ou non, les élections municipales de novembre.
Aujourd’hui, dimanche, nous avons partagé notre temps entre les fauteuils/hamacs du hostal Lazybones (sont noms inspire à beaucoup d’activité, voyez-vous ;)) et les ruelles, églises et le musée de Rubén Darío. Demain après-midi nous allons faire du volcano-boarding sur le Cerro Negro! Poussière, panoramas et adrénaline en vue!

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