La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

20/03/2009

Rio San Juan et Costa Rica

Dans l’après-midi la seule petite aubette qui servait un lunch (gallo pinto et pollo frito) se remplissait doucement d’Européens, tous en attente du bateau vers San Carlos: 2 belges d’Alost, 2 hollandais, 1 suisse, … Tout ce petit monde monta avec deux heures de retard sur le bateau qu’était venu de Granada et qui a chargé dans le port d’Ometepe nos bananes récoltées la veille! Pierre nous avait acheté deux simples hamacs (fidèles comme nous sommes aux guides de voyage) et une bonne corde et s’était déjà fait des ’mental pictures’ des nœuds à faire. Le bateau se met en route, et Pascale à terre… Ca balançait tellement que c’était l’endroit le plus sure, en attendant que Pierrot améliorait sa technique pour attacher sur le pont nos hamacs par mis la petite dizaine qui y pendait déjà. Les quelques (riches) nica qui se trouvaient aussi en première classe étaient clairement amusés par le trial and error de Pierre, qui l’a fait atterrir à même le sol, avant d’avoir trouvé le bon truc, la bonne hauteur et nous, notre bonheur! Enfin, un bonheur c’est peut être exagéré, mais au moins le mouvement du bateau devenait supportable et nous avions plus d’air que les autres à l’intérieur, rendus sourds en plus par l’idiot film qui jouait à tue-tête. Nous dehors, nous étions bercés sous les étoiles qui dansaient dans le ciel, comme dansait le bateau sur les vagues. Peu après le levé du soleil, nous étions arrivés à San Carlos, à l’embouchure du Rio San Juan et le lac du Nicaragua. Débarqués en même temps que les bananes, nous prenons un biscuit et un café, nous montons dans un petit bateau moteur qui en trois heures nous a mené à El Castillo. Le bateau est le transport public, utilisé donc par les enfants qui vont à l’école, les hommes qui descendent sur les rives pour mettre leurs bottes et disparaître dans la brousse, les vendeurs qui transportent leur marchandise, … El Castillo s’appelle ainsi d’après le château que les Espagnols ont construit au 16ième à hauteur d’un petit rapide du rio San Juan, en espérant mettre fin enfin aux multiples attaques des pirates, qui venaient puiser les richesses des villes coloniales tel Granada. C’est aussi par ici qu’il y a longtemps eu des projets de faire le passage interocéanique (le canal du panama version Nicaragua disons donc) Et le petit village en bord d’eau, accessible uniquement par cette voie, entouré de pâturages et de jungle, a un charme fou, et nous nous souviendrons surement de cette dernière étape nicaraguayenne! Après une nuit à El Castillo, nous avons passé une autre dans le village de Sábalos, à l’hôtel Sábalos qui donne exactement à l’embauchure de deux rivières. C’était déjà un peu plus de retour en direction de San Carlos, où nous avons pris aujourd’hui, jeudi, le bateau pour le Costa Rica, d’où je vous écris maintenant. En navigant vers le poste de frontière de Los Chiles sur le Rio Frio, entre la nature verte, les oiseaux en toutes sortes, nous avons soudainement spotté à la sortie d’un virage un bateau, remplis de créatures pâles, en short beige, chaussettes blanches dans des sandales, chapeaux de colonisateur et appareil photo pour nous prendre nous en photo… Des touristes!! On était bel et bien arrivés au Costa Rica, aucun doute… Et nous y retrouvons en plus des touristes (ceux là étaient Américains), l’agitation, des vraies villes, du transport, du bruit, des attrapes-touristes qui s’acharnent dès notre sortie de bus, mais aussi un internet pour 'updater' le blog!

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