La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

17/04/2008

Cataratas de Iguazú

La Ruta 12, c’est bien, mais les chutes, c’est encore mieux ! Après tout, c’était bien pour elles qu’on avait fait tout ce déplacement ! Alors ces chutes … C’est quoi ? Sur une largeur de 2 km du Brésil à l’Argentine, le Río Iguazu se lance dans un énorme gouffre, formant ainsi plus de 250 cascades différentes, hautes parfois de 80m!Autant vous dire que c’est beau, très beau même et très impressionnant ! Le bruit, la beauté, la force, l’eau, l’eau et encore l’eau.
Comme je l’ai déjà écrit, en plus de toute cette eau du Rio Iguazu, nous avons eu droit aussi à des chutes d’eau de pluie, digne des plus belles journées de pluie en Belgique. D’ailleurs, ceux qui aiment comme moi le sentiment de ôter les vêtements trempés en rentrant dans un bon chez soi sec, auraient été jaloux : sortant attaquer une première fois cette nature, Pierre et moi avons commencé par le Circuito Superior qui, comme son nom l’indique, flirte avec le haut des cascades. Un point de vue depuis surpblombant ces chutes, tout le long du rif, là où l’eau se jette des dizaines de mètres plus bas. Etant arrivés environs à la moitié du circuit, le vent se lève, devient de plus en plus féroce, ensuite l’humidité de la jungle et les particules d’eau des chutes, deviennent clairement des goûtes, puis des cordes sans fin de pluie ! Le petit K-Way Carrefour a été imperméable pendant exactement 3 minutes et après avoir continué un tout petit peu – en tentant de se convaincre qu’en tant que Belges, la pluie, on gère – on a fini par capituler et se grouiller vers l’hôtel ! Le temps de se sécher, se changer, et d’acheter un sachet ‘bonhomme anti-pluie’, nous avons profité d’un semblant d’éclaircie pour faire le circuito Inferior (en effet, celui qui parcourt le bas des chutes !) Et là, au fond, même histoire… le vent se lève, le ciel se colorie en noir, et en trois minutes de temps, c’est le déluge. Rebelote vers l’hôtel ! Deux tentatives mouillées, nous laissant impressionnés par la nature, qui une fois de plus semble être le seul maître ici en Argentine, et nous donnait l’envie de plus! Dimanche matin, le premier œil qui s’est ouvert, a vu que le temps était plus calme. On avait TANT envie d’en profiter, qu’on a même laissé (temporairement) le petit déj avec ses medialunas, son dulce de leche et son café pour ce qu’ils étaient, pour aller refaire le circuito superior jusqu’au bout cette fois-ci ! Comme la veille, où la pluie et les blocages de route avaient filtré pas mal le nombre de touristes, cette fois-ci, l’heure matinale nous a permis de voir les chutes, et des dizaines de papillons, au calme ! Après le petit-déj (et oui, Pierre et moi sommes trop fans de ce repas-là que pour le skipper entièrement … où alors, Pierre a trop horreur de mon humeur grognonne quand, comme une vraie fille Mertens, j’ai un petit creux .. ;-)) on est allé prendre le petit train… LE petit train ! Il était fermé la veille, les employés du parc étant coincés au blocage routier, et on était donc bien content de pouvoir le prendre dimanche pour aller au 3ième point de vue, celui tout en haut de la Garganta del Diablo, la gorge du diable ! Blocages levés + temps potable + petit train … vous la sentez venir ?! Et bien oui, marcher en queue le long des passerelles, ne pas s’arrêter de trop pour regarder le paysage, parce que derrière, les gens grognent, entendre parler américain, hollandais, allemand, … que du bonheur ! Jusqu’à ce que devant l’énormité de la Garganta del Diablo, tout ça n’ait plus aucune importance ! D’ailleurs, on ne les entendait même plus et en se laissant impressioner par les chutes, on ne voyait plus non plus les gens autour. Le point de vue de la garganta semble se trouver réellement au cœur même de la plus grande cascade d’Iguazú ! Spectacle assuré !

Bref, même si on est arrivé vendredi dans les blocages, qu’on a visité le parc sous des draches et qu’on a décollé en retard pour cause d’intempéries, et avec l’image d’ici en dessous (superstitieux: s'abstenir) Ce weekend à Iguazu restera un souvenir humide certes, animé aussi,
mais inoubliable par l’immensité de la nature qu’on y a vu !

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