La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

11/04/2008

Toutes à Buenos Aires

De retour dimanche soir 30 mars, mon n’amoureux m’attendait à l’aéroport. On s’est de suite plongé dans des longues discussions quand au future… Quid après ceci ? En gros les options sont le retour en Belgique en septembre, ou alors on continue encore quelques mois à Barcelone. Enfin, on était déjà parti à long terme, puis on s’est rendu compte qu’à court terme, l’aventure à Buenos Aires était en train de filer ! Plus que 7 weekends nous restaient ! Temps donc de voir ce qu'il reste à faire, à visiter, et de prendre pour de bon les marques de départ chez moi au boulot, entre autre. Faux départ pour le lundi, où je n’ai pas joint mes collègues en réunion, puis mardi, ils n’avaient besoin que d’un coup de main de 16h à 18h. (ce qui veut dire : partir à 14h de la maison et rentrer à 20h, note , c’était bien gaie, j’ai adressé mes premiers usagers, un couple qui venait s’informer pour le micro-crédit.) Lundi pas boulot donc, mardi un petit peu, mais chouette, et puis mercredi c’était journée de congé nationale – en mémoire aux victimes tombés lors de la guerre des Falkland Islands – pour Pierre aussi !
Puis mercredi nuit les 3 sœurs sont revenues de leurs lacs et montagnes, toutes contentes, et j’allais dire reposées, mais c’était sans compter l’heure tardive de leur retour (il n’y a que Aerolineas Argentinas pour faire attérir des voles à 2h30 !) et les ouvriers d’à côté qui ont découvert la marteau-piqueur dès 8h00… mmm !

Bref, un jeudi pour se mettre en route doucement, pour rencontrer vers 13h Pierre au centre ville, puis de piquer une tête en fin de manifestation des ‘mères de la place de Mai’. Wikipédia nous apprend que « le mouvement des mères de la place de Mai est une association des mères argentines dont les enfants ont "disparu", assassinés sous la dictature militaire des années 1976-1983, pendant la
guerre sale. Les militaires ont admis que plus de 9 000 personnes kidnappées ne sont toujours pas reconnues. Depuis la chute du régime dictatorial, le gouvernement civil a estimé le nombre de disparus à 11 000. De leur côté, les mères de la place de Mai estiment que ce nombre avoisine 30 000. »


Les mamans sont devenues des grands-mères, et continuent à manifester chaque jeudi après-midi et si le gouvernement actuel est plutôt ‘en faveur’ des Mères, ces dernières continuent à défendre toutes sortes de causes sociales, en gardant en mémoire ces hommes, fils, frères disparus. (Entre deux extinctions de flamme olympique à Paris, notre chère présidente Christina, en visite en France, a d’ailleurs trouvé le temps d’inaugurer un parc en honneur de ces mères)

Sinon, avec Annick, Ingrid et Olivia, les jours suivants ont été une concentration de bons petits repas, de joyeux happy hours et de shopping délirant ! Et ce jusqu’à leur retour vers l’Europe le samedi soir !


Pour notre part, nous avons repris nos mondanités dès cet instant, en allant manger une dernière fois avec nos copines de Norvège. Elles quittent Bs As pour aller voyager, reviennent mi-mai piquer une tête avant de s’en aller. Comme je vous le disais avant, ca sent le départ ici tout doucement…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

awel, kent ge "They dance alone (Cueca Solo)" van Sting niet, Pascale ... bloedmooi maar pijnlijk nummer van Sting over de moeders/echtgenoten van verdwenen vaders/zonen ... iTunen maar, you won't regret it!
(ge ziet, 'k zien intussen al hier geraakt ... moet zeggen dat die Noorse compagnie me niet helemaal onverschillig liet :") ... nog nikske veranderd, hé)