La Tribu Van Meerbeeck

Matthias bientôt 3 ans, cherchez la touche verte, où trouvez-le à rassembler des petits trésors et les mettre dans ses poches ;
William, bientôt 3 ans aussi - étonnant non? -, vous le reconnaîtrez à une touche bleue - blue bill - il saute et court partout! ;
Amélie, la seule vraie princesse de la tribu, curieuse, délicate et une vraie actrice de théâtre en rose ou lila!

06/02/2009

Un long weekend au Guatemala

Je vous rassure tout de suite .. J’ai su réveillé Pierre sans trop de problèmes, pour nous préparer à quitter Belize. Le bonheur était de quitter l’île sous la drache, ça facilite les au-revoirs et on supporte nettement mieux une journée de voyage. Une journée, oui, car d’abord le water taxi jusqu’à Belize city, puis un petit bus style coaster de la compagnie Linea Dorada à 9h30 qui nous mènera jusqu’à Tikal (à peu près). Dans le Coaster, que des touristes ;-) Et donc un trajet pas bien spécial, sur des routes très faisables, les petits doutes habituels des passages de frontière (et non, nous ne sommes pas les seuls à avoir payé les 10 dollars Béliziens de taxe d’entrée au Guatemala, alors que ce n’est pas LEGALE - même le Routard l’a dit!)
Après un bon 4h de route, nous voilà au croisement (El Cruce) où nous changeons pour un minibus-taxi qui nous transportera les derniers 40km vers Tikal! Là, on s’était gâtés par une nuit sur place (certes dans le moins cher des 3 établissements qui proposent des chambres à l’entrée même du parc archéologique - la plupart des touristes logent à Flores, ville à 60 km de là, et tout bon routard qui lit le Routard, loge à El Remate, à seulement 30 km de Tikal… mais ssst… pas trop dire …)

A Tikal nous nous installons donc dans notre chambre du Jaguar Inn (je suppose que le nom laisse déjà deviner que nous sommes en pleine jungle!) et à 16h nous entrons visiter le parc. Le ciel est couvert, la drache menaçante, et les touristes donc plutôt absents! Nous nous baladons dans la jungle et spottons très vite quelques singes, un coati et entendons différents chants d’oiseaux… Le site même est impressionnant, je vous passe un cours de tourisme/histoire, mais imaginez-vous plusieurs hauts temples surplombants une épaisse jungle… Sous cette végétation se reposerait d’ailleurs encore 90% de l’ancienne cité! La nuit tombée, les bruits deviennent plus forts, et nous laissons la jungle à ses réels maîtres pour se retrouver autour d’une petite table du resto de l’hôtel et … pour l’occasion … une vraie de vraie bouteille de vin! C’était la fête de nos 10 ans ;-)
Dimanche matin, nous nous levons de bonne heure (5h45 pour être précis, et oui, qui a dit que c’était pénard les vacances?? ) et entrons dans le parc dès son ouverture pour être en haut des marches du temple II quand le soleil rugit au côté du grand temple du Jaguar! A ce même moment, des dizaines de personnes doivent être en train de voir un peu le même soleil monter dans la jungle, depuis le temple IV, dont on dit que la vue est idéale, mais nous avons lu le Routard tout juste trop tard, et profitions trop de notre paix royale sur le temple II! Après ce grand moment, nous avons encore parcouru le parc, d’autres temples et vu d’autres oiseaux dont le splendide toucan!! Le ciel un peu chargé ne semblait pas promettre de coucher de soleil très ensoleillé, alors nous avons décidé de descendre sur El Remate en milieu d’après-midi où nous sommes allés nous installer chez 'Mon Ami’ (pour info Ingrid: en El Mirador del duende no había lugar! Ils avaient cependant en effet une superbe vue droit sur le lac! ) Première nuit dans la maison du proprio, un peu space la petite chambre, seconde nuit dans ses bungalows qui sont superbes! D’architecture bien locale, tons chauds, toit en paille … et donc pas hyper efficace contre la drache de dimanche nuit… :-) Nous avions re-rencontré sur place deux australiens fort sympas avec qui nous avons passé une bonne soirée dimanche soir, puis aussi une jeune canadienne, avec qui nous avons passé la journée de lundi, d’abord en balade dans le biosphère protégé tout proche, puis dans la piscine d’un hôtel du village, qui débordait presque dans le lac … Mardi matin, une nouvelle journée de transport s’annonce. Nous avons longuement hésité entre: levé à 4h pour aller en service organisé (minibus + bateau + minibus) pour 45USD pp, ou d’aller à Flores, puis de prendre le premier bus pour la frontière, de trouver une lancha, puis encore trouver un minibus qui nous amènerait à la destination du jour: Palenque, de retour au Mexique!
Nous avons finalement opté pour la dernière, partant à notre aise à Flores (merci mon ami pour le lift), montant dans le bus de 11h, qui est parti à 12h, qu’on pensait offrir place à 20 personnes, mais évidemment, voyager n’a rien à voir avec tout ca: on s’est retrouvés coincés à 6 sur 4 sièges (et les enfants ne comptent pas), avec paniers, lait, pampers, balles, riz, farine, … entassés à nos pieds (on vous avait pas dit que mardi était jour de marché??) La leçon: la prochaine fois qu’on voyage dans ce style de coaster, on s’assied à hauteur de la porte, car là, il n’y a pas de banquette de milieu, qui fait des banquettes gauches et droites une seule longue banquette, à nombre de passagers illimités!
Bref, un voyage un peu folklo (évidemment 3 fois moins cher qu’organisé) même si au fond les gens n’étaient pas fort bavards- et on se sentait un peu des observateurs observés - ils n’en étaient pas moins sympathiques (un monsieur à l’humour facile, un petit bonhomme à l’appétit d’adulte, une femme qui est montée vendre ses écrevisses vivantes, ce qui donnait lieu à un échange de recettes de part et d’autre du bus, puis notre voisin honnête comme, ben, comme je ne sais pas, mais en tout cas très honnête, car quand nous avons du descendre du bus pour faire la migration de sortie, le téléphone de Pierrot (oui, le haut-technologique du bureau) est tombé de sa poche à son insu. Plus d’une personne l’aurait pris, tant c’était facile! Mais lui, notre voisin, nous l’a montré quand on est remonté dans le bus, avec un énorme sourire aux lèvres, nous faisant bien comprendre la bêtise d’une telle imprudence!) Bref, arrivés dans le bled du bout du monde nommé La Tecnica, on a fait ce que Pierre trouvait sorti droit d’un film Indiana jones: on a traversé la rivière en lancha pour mettre pied et escalader l’autre rive … côté Mexique! Je vous passe les détails de la suite du trajet: le minibus qu’il n’y avait plus (le dernier étant déjà parti), le trip en taxi, la course poursuite du minibus qu’on a rattrapé, les 3 contrôles police/armé et Pascale-aux-yeux-pincés qui s’imaginait que chaque virage était le dernier avant le ravin… Arrivés la nuit tombée à Palenque, nous avons trouvé vite fait, bien fait un logement près de la route vers les ruines et du terminal de bus. Et avant même que notre réveil n’ait pu sonner à 7h00, nous nous sommes réveillés par ceci:


Après ce réveil bien ‘nature‘, nous nous sommes mis en route, et pour enfin comprendre la culture maya (pas trop tôt après 7 sites mayas ;)) nous avons pris un guide pour visiter celui de Palenque. Toujours dans la jungle, mais moins sauvage comme site que Tikal, il offre à nouveau quelques splendides bâtiments, temples, palais, … Après cette dernière dose de culture, nous sommes montés en début d’après-midi dans un bon bus mexicain pour près de 5h de délires et de courbes, en direction (vers l’ouest) de San Cristóbal de las Casas! Notre paquet de chips gonflant petit à petit aurait dû nous alerter: on est monté, et monté haut! Et en hiver, sans soleil, plus on monte, plus il fait FROID! Brrr…

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